Le jour où Boris Diaw a décidé de ne plus shooter

Le jour où Boris Diaw a décidé de ne plus shooter

Boris Diaw en a raconté de belles dans le podcast de Raja Bell. Amoureux de "Babac" ou nostalgiques des Suns de D'Antoni, ceci est pour vous !

Shaï MamouPar Shaï Mamou  | Publié  | BasketSession.com / MAGAZINES / G.O.D.

Si vous avez un peu de temps ce week-end, on vous conseille d'écouter le podcast de Raja Bell chez The Ringer. L'invité qui nous intéresse n'est autre que notre Boris Diaw national, qui avait répondu à l'appel de son ancien coéquipier l'année dernière pour régaler les auditeurs avec des anecdotes et des histoires dont il a le secret.

L'une d'entre elles concerne la fin de sa belle aventure chez les Phoenix Suns, avec le 7 seconds or less de Mike D'Antoni et des orgies offensives fabuleuses. Malheureusement, après le départ de D'Antoni, Boris Diaw et ses camarades ont vu Terry Porter prendre la relève et la mayonnaise n'a jamais prise. "Babac", que l'on n'identifie pas franchement comme un rebelle tant il a été apprécié par ses coaches à peu près partout où il a passé, a lui-même été particulièrement en difficulté sur le plan relationnel avec Porter, au point de jouer un peu "au con" peu avant son trade vers Charlotte.

"On est dans le 4e quart-temps d'un match, avec 6 minutes à jouer, quelque chose comme ça. Je reçois le ballon, je suis grand ouvert. Je prends le tir à 3 points et le rate.

Le coach se lâche alors sur moi en me disant de ne pas prendre ces shoots-là. Après la rencontre, on en reparle et je lui demande ce qu'il attend de moi parce que c'était un bon tir, j'étais ouvert, je devais le prendre ! Il me redit que c'était un mauvais shoot, qu'il y a des moments et des endroits pour les prendre, etc...

A partir de ce moment-là, je me dis que si pour lui je ne suis pas capable de différencier un bon tir et un mauvais tir, je ne veux plus prendre ces décisions. [...] Donc je décide de ne plus prendre un tir.

Au match suivant, je n'en ai pas pris un seul. Même grand ouvert, sur des doubles-pas et tout ça. J'ai été un peu un trou du cul à ce moment-là. J'ai fait ça une fois, juste pour marquer le coup et après ça il m'a dit : 'OK, je n'ai rien dit, fais ce que tu veux' (rires)", a raconté Diaw.

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Boris n'a pas pu s'empêcher d'en rajouter une couche sur Terry Porter et sa responsabilité dans le fait que Phoenix n'a pas pu embrayer correctement après le départ de Mike D'Antoni pour New York.

"Les choses ont changé. Le nouveau coach a voulu insister sur la défense. On a démarré le camp et tout le monde a essayé d'adhérer parce que tout le monde voulait gagner.

On se disait que même s'il avait implémenté des choses défensives, on pouvait peut-être poursuivre ce qu'on faisait en attaque. Certains assistants étaient encore là et on était la meilleure équipe offensive de la ligue depuis 3 ans...

Mais ce n'est pas ce qui est arrivé. En gros, on a changé chaque système. On s'est mis à utiliser Steve Nash d'une toute autre manière que celle dont il avait l'habitude. C'était aussi différent avec  Shaq, pour jouer avec et autour de lui. Toute notre philosophie et ce pour quoi les gens aimaient les Suns, le jeu offensif et la circulation du ballon, s'est arrêtée.

En attaque, il n'y avait pas de mouvement, c'était dur pour tout le monde. Steve est passé du statut de MVP à une non-sélection pour le All-Star Game. C'est là qu'on peut se rendre compte que quelque chose n'allait pas et qu'on ne jouait pas comme il fallait".

Il y a plein d'autres récits très intéressants dans ce podcast et on vous le recommande !

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