DeMar DeRozan, les Grizzlies : Les 5 performances marquantes de la nuit en NBA

De DeMar DeRozan aux Grizzlies, un point sur les cinq performances et contre-performances marquantes de la nuit en NBA.

DeMar DeRozan, les Grizzlies : Les 5 performances marquantes de la nuit en NBA

DeMar DeRozan (Chicago Bulls)

Quel patron. DeMar DeRozan a parfois eu une étiquette injuste de « choker » parce que ses Raptors tombaient contre LeBron James en playoffs. Mais l’arrière All-Star est un vrai boss dans le money time. Encore plus depuis son arrivée à Chicago. Et dès qu’il faut débloquer une situation compliquée, c’est lui qui s’y colle.

Nouvel exemple hier soir. Les Bulls ont gaspillé une avance de 21 points contre les Knicks. Mais une fois les compteurs revenus à zéro, enfin à 111 partout, DeRozan a pris les choses en main pour éteindre les pensionnaires du Madison Square Garden avec 6 points de suite. La routine pour le meilleur joueur de la NBA dans les quatrièmes quart-temps depuis le début de la saison : 7,5 points de moyenne (à 52% !) sur les 12 dernières minutes, personne ne fait mieux.

Ça fait la différence pour Chicago. Parce que DD a déjà fait la différence sur plusieurs matches serrés cette saison. Et c’est ce qui explique aussi la deuxième place des Bulls à l’Est.

Les Memphis Grizzlies

12 joueurs utilisés, 9 à 10 points ou plus. 152 points inscrits. 79 encaissés. 73 longueurs d’écart. Une humiliation historique. Un nouveau record NBA. Les Grizzlies ont complètement détruit le Thunder la nuit dernière. Incroyable.

Cameron x2 (Phoenix Suns)

Les rôles sont tellement bien définis à Phoenix. Le travail de Monty Williams aux commandes est vraiment impressionnant. Du coup, les joueurs de devoir s’illustrent à merveille et n’hésitent pas à faire la différence quand ils en ont l’occasion. Les deux Cameron, Johnson et Payne, sont les deux qui se mettent le plus souvent en valeur.

Ils ont marqué 19 points chacun pour prolonger la série de leur équipe à 18 victoires en battant les Pistons hier soir. 19 points en sortie de banc. Sans forcer. En respectant les consignes et en tirant le meilleur avantage de la défense adverse. 7 sur 11 aux tirs pour Johnson, aussi adroit de loin (4 sur 6). 8 sur 14 pour Payne, agressif en pénétration. 6 rebonds chacun.

Les deux hommes sont essentiels en sortie de banc. Ils ne sont pas exceptionnels mais ils font le boulot chaque soir. Et c’est ce qu’il faut.

Fred VanVleet (Toronto Raptors)

Il fallait un bon FVV pour faire tomber les Bucks, lancés sur une série de 8 victoires consécutives. Mais le meneur des Raptors a démarré la partie très timidement. Un seul panier en trois tentatives en première mi-temps. Heureusement, il a inscrit 26 de ses 29 points au retour des vestiaires pour assurer le succès de Toronto (99-93).

Une performance nécessaire pour relancer la franchise de l’Ontario, à la peine ces derniers temps. Elle a besoin d’un grand Fred VanVleet pour s’immiscer dans le top-10 de la Conférence. Pour l’instant, les Dinos sont douzièmes. Leur meilleur joueur fait une bonne saison mais il va encore devoir passer un cap supplémentaire pour les mener plus haut.

Cade Cunningham (Detroit Pistons)

Le premier choix de la draft fait des matches de plus en plus propres. Les débuts étaient délicats – logique, il revenait de blessure – mais le jeune homme monte en puissance depuis. 19 points à 8 sur 15 aux tirs et 5 passes pour Cade Cunningham contre Chris Paul et les Suns hier soir. Les dernières sorties du bonhomme ont rappelé pourquoi il avait été choisi en première position.

Tout n’est pas parfait mais le talent et le potentiel sont là. C’est incontestable. L’attitude, le leadership, le style… Cunningham peut devenir un très bon joueur de basket.