5 raisons d’aimer DeMarcus Cousins

DeMarcus Cousins n'est peut-être pas le plus sympathique des joueurs NBA. Mais "Boogie" est voué à devenir une star comme on n'en fait plus.

5 raisons d’aimer DeMarcus Cousins

C'est un basketteur incroyable

C'est peut-être la raison qui vous paraîtra la plus évidente, mais on ne chante pas assez les louanges de DeMarcus Cousins sur le strict plan du jeu. C'est évident, il n'a pas encore trouvé le bon compromis entre des prestations individuelles de haut niveau et un comportement suffisamment inspirant pour rendre ses camarades meilleurs comme doit le faire tout franchise player qui se respecte. En attendant, depuis sa saison rookie, l'ancien pivot de Kentucky rend des feuilles de stats de plus en plus impressionnantes, notamment sur le plan offensif. Cousins sort d'une saison à 27 points et 11.5 rebonds de moyenne et commence tout juste à prendre ses aises à 3 points (33.3%), ce qui devrait le rendre encore plus meurtrier en attaque, où ses bonnes mains, ses qualités athlétiques et son flair en font déjà une sacrée menace pour les équipes adverses. S'il peut encore faire mieux en défense, où il a toujours quelques absences, sa faculté à remonter le ballon et à délivrer des passes dignes d'un meneur de jeu est un atout incroyable dont les Kings n'ont pas encore su profiter. A Sacramento ou ailleurs, Cousins se doit de devenir l'incontestable meilleur pivot de la ligue. https://www.youtube.com/watch?v=yWwC5UXpb2g

Les stats de DeMarcus Cousins en NBA

Year Team G Min FGM FGA FG% 3PM 3PA 3PT% FTM FTA FT% Off Def Reb Ast TO Stl Blk PF Pts
2010-11 SAC 81 28:30 5.3 12.4 43.0 0.0 0.2 16.7 3.4 5.0 68.7 2.7 6.0 8.6 2.5 3.3 1.0 0.8 4.1 14.1
2011-12 SAC 64 30:28 7.0 15.6 44.8 0.0 0.2 14.3 4.1 5.8 70.2 4.1 6.8 11.0 1.6 2.7 1.5 1.2 4.0 18.1
2012-13 SAC 75 30:31 6.4 13.8 46.5 0.1 0.3 18.2 4.2 5.6 73.8 3.0 7.0 9.9 2.7 3.0 1.4 0.7 3.6 17.1
2013-14 SAC 71 32:21 8.3 16.8 49.6 0.0 0.1 0.0 6.1 8.4 72.6 3.1 8.6 11.7 2.9 3.5 1.5 1.3 3.8 22.7
2014-15 SAC 59 34:07 8.4 18.1 46.7 0.0 0.1 25.0 7.2 9.2 78.2 3.1 9.5 12.7 3.6 4.3 1.5 1.7 4.1 24.1
2015-16 SAC 65 34:33 9.2 20.5 45.1 1.1 3.2 33.3 7.3 10.2 71.8 2.4 9.1 11.5 3.3 3.8 1.6 1.4 3.6 26.9
Totals 415 31:34 7.4 16.0 46.0 0.2 0.7 29.0 5.3 7.2 72.8 3.0 7.7 10.8 2.7 3.4 1.4 1.2 3.9 20.2

Il terrorise les journalistes

En temps normal, on aurait du mal à cautionner le dédain complet d'un joueur pour les journalistes (quand ce dédain n'est pas mérité, évidemment...). Avec Cousins, c'est un peu différent. C'est lui qui décide quand et comment se fera une interview et c'est à son rythme que le cortège médiatique s'organise au sortir des matches dans le vestiaire des Kings. Même les journalistes qui suivent l'équipe au quotidien aux quatre coins du pays n'osent jamais de familiarités avec "Boogie", trop conscients du retour de bâton potentiel. Il y a toujours un froid polaire entre la star locale et les médias, particulièrement après les défaites fréquentes de la franchise californienne, mais Cousins traite tout le monde de la même manière, sans favoritisme pour les grands noms ou condescendance pour les petites plumes. Voir des journalistes confirmés et parfois un peu trop à l'aise avec les joueurs prendre des pincettes et marcher sur des oeufs au moment de s'entretenir avec lui est un spectacle assez divertissant.

Il n'a pas peur de tacler les anciennes gloires...

Sa mère dit de lui qu'il est la personne la plus franche et honnête qu'elle connaisse. DeMarcus Cousins est effectivement un type qui répond très exactement à la question qui lui est posée, sans se demander si untel ou untel sera dérangé par la réponse. On aurait pu penser que par souci de ne pas froisser l'ego de l'autre grande star NBA de l'Alabama, Cousins se serait rapidement montré élogieux et admiratif du parcours de "Chuck". Erreur. Le pivot de 25 ans ne cache pas sa profonde aversion pour le Hall of Famer depuis des commentaires à son encontre avant même son arrivée dans la grande ligue. [caption id="attachment_290161" align="alignright" width="318"] Charles Barkley vient du même coin que DeMarcus Cousins. Et pourtant...[/caption] A chaque fois que Barkley a tenté de discuter avec Cousins, ce dernier l'a royalement ignoré ou envoyé paître.
"Je lui ai dit que je n'avais aucun respect pour lui et que je n'en aurai jamais. On a rien à se dire. Donc oui, dès qu'on se côtoiera, ce sera sans s'adresser la parole. J'étais gamin et ce gars qui venait du même coin que moi et que tout le monde admire a dit à mon sujet : 'Il n'est pas si bon que ça'. Puis, lors de ma première saison en NBA : 'Cousins est la pire chose qui soit jamais arrivée à Sacramento', en direct, sur la chaine nationale. Evidemment que je vais m'en souvenir longtemps...", explique-t-il.
Barkley, lui, estime que les reproches formulées par Cousins ne sont pas fondés et qu'il oublie volontairement une partie des propos.
"J'ai justement fait attention à ne pas être trop dur avec lui. J'ai dit à l'époque qu'il avait la possibilité de devenir vraiment bon mais que j'étais pour le moment un peu déçu. Depuis, j'ai aussi dit qu'il pourrait devenir le meilleur pivot de NBA s'il grandissait un peu. Il n'a jamais eu un bon coach sur lequel s'appuyer. J'aurais aimé qu'il ait Pat Riley, Gregg Popovich, George Karl ou Doc Rivers.

... et les nouvelles

Un autre "beef" bien connu existe entre DeMarcus Cousins et un acteur de la NBA un peu plus contemporain : Chris Paul. Agacé par le côté bavard du meneur des Clippers, "DMC" a confessé dans plusieurs interviews qu'il "détestait purement et simplement" CP3. "Ce sont toujours les plus petits qui parlent le plus", a même ajouté le pivot, qui n'essaie même pas de dissimuler son animosité sur le terrain. https://www.youtube.com/watch?v=2fbFhNcJRJE

Son surnom est cool

C'est Rod Strickland, l'ancien joueur NBA qui a côtoyé Cousins à Kentucky, qui a commencé à surnommer le joueur "Boogie". On apprécie le fait qu'il ne s'agisse pas d'un sobriquet choisi par ses soins comme le "Chosen One" ou le "Black Mamba", ou par la presse.
"DeMarcus Cousins maniait le ballon comme un meneur et faisait des trucs à l'entraînement dont aucun autre big man n'est capable. Tu as du boogie en toi, hein ? Et à partir de là je n'ai pas arrêté de l'appeler Boogie. C'est un gars unique".
Jalen Rose ou Bill Simmons sont particulièrement attachés à ce surnom et le scandent avec entrain à chaque fois qu'ils évoquent "DMC" dans l'un de leurs podcasts ou lors de l'une de leurs interventions à la télévision.