Danny Ainge l’affirme : trader Thomas a été très difficile à vivre

Danny Ainge a une image de GM pragmatique. Pourtant, il assure que le trade d’Isaiah Thomas a été très difficile à vivre.

Alexis RabutéPar Alexis Rabuté  | Publié  | BasketSession.com / NEWS
Danny Ainge l’affirme : trader Thomas a été très difficile à vivre
L’intersaison a été plus que mouvementée du côté des Boston Celtics. Pour faire venir de grandes stars, Danny Ainge a dû se séparer de joueurs auxquels il tenait comme Isaiah Thomas. Le general manager traîne derrière lui la réputation d’un homme passionné mais également pragmatique. Il l’a d’ailleurs prouvé lorsqu’il n’a pas hésité à trader son meneur de jeu All-Star. Idole du TD Garden, Thomas a été prié de faire ses valises. Une décision discutée mais qu’Ainge assume. Non sans une certaine amertume.

« C’était vraiment le choix le plus dur j’ai jamais eu à faire », affirme-t-il. « C’est dans l’intérêt de tout le monde que je ne partage pas les raisons (du trade). Au final, je pense évidemment que c’était la bonne chose à faire pour notre franchise. Mais c’était une décision compliquée. Ce n’est pas aussi simple que ce que les gens pensent. »

Le départ de Thomas a été mal perçu par une partie de l’opinion. Après tout ce qu’il avait fait, tout ce qu’il avait traversé (décès de sa soeur etc..), le trader semblait être un peu ingrat. Mais le GM de Boston ne pense pas qu’au meneur de jeu.

« Pas seulement Isaiah mais aussi Jae (Crowder), Avery (Bradley) ou Kelly (Olynyk) », assure Danny Ainge. « Ils ne pensent probablement pas que je les considère encore. J’ai été tradé. Ne plus travailler avec des amis est la partie la plus dure. Je suis reconnaissant envers tous ces gens et pour tout ce qu’ils ont fait pour la franchise. »

Ange est d’ailleurs coutumier du fait. Ce n’est pas la première fois qu’il fait passer les Celtics avant l’intérêt des joueurs. Il prend notamment en exemple le départ des légendes comme Paul Pierce ou même Kevin Garnett.

« J’aurais été ravi que Paul et KG finissent leurs carrières chez les Boston Celtics », annonce-t-il d’abord. « Ça m’aurait plu. Mais j’ai eu une opportunité qui s’est présentée et nous devions en tirer profit pour les fans, la franchise. Ce n’est pas ma franchise, ni celle de Paul. C’est celle de la ville de Boston et c’est mon travail de faire ce qui est le mieux pour la franchise. »

Danny Ainge a rangé son aspect sentimental au moment de diriger, c’est indéniable. Mais il a au moins le mérite de ne pas s’en cacher.
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