Alan Anderson : “Kevin Garnett me permettait de garder la tête froide”

L'arrière de Toronto originaire du Minnesota entretient une relation particulière avec Kevin Garnett.

Mickael LaviollePar Mickael Laviolle  | Publié  | BasketSession.com / NEWS
Alan Anderson : “Kevin Garnett me permettait de garder la tête froide”
[caption id="attachment_25759" align="alignleft" width="332" caption="Alan Anderson lorsqu'il était au Maccabi."][/caption] Il va encore devoir attendre une semaine et demi avant que les Raptors affrontent les Celtics de Kevin Garnett le 17 Novembre et de pouvoir se frotter à son mentor. Lui, s'est c'est Alan Anderson, arrière originaire du Minnesota, passé par Charlotte puis par la D-League, l'Europe (où il a brillé avec le Barça notamment) et la Chine avant de faire son retour en NBA à 30 ans.
« J'ai grandi en regardant les Timberwolves à l'époque de Kevin Garnett, » a-t-il raconté au Toronto Sun. « Il me surveillait tout le temps quand j'étais plus jeune. J'avais l'habitude d'aller là bas et de jouer dans leur centre d’entraînement. »
Le joueur raconte comment en s’entraînant non loin des Wolves il a rencontré Garnett et comment ce dernier l'a pris sous son aile.
« On a échangé nos numéros et il est devenu un mentor pour moi, » se souvient-il, « Je veux dire c'était le BIG TICKET et il a toujours veillé sur moi et s'est toujours occupé de moi. Être en high school et pouvoir parler avec Kevin Ganett c'était genre « c'est Kevin Garnett » tu vois ce que je veux dire ?  Il m'a montré à quel point c'était quelqu'un de grand. Il me parlait toujours, il me permettait de garder la tête froide. Même ma première année en dehors de la NBA il me disait que je reviendrai, que j'étais un joueur NBA, il est toujours resté positif avec moi. »
Maintenant qu'il est revenu, le joueur a hâte de pouvoir affronter son mentor et ne sera pas intimidé à l'idée de jouer contre un joueur qu'il connaît bien. Il sait d'ailleurs qu'il devra attendre la fin du match avant d'aller lui parler pour ne pas risquer de se prendre un vent comme cela s'était produit pour Ray Allen.
« Vous ne parlez à Garnett qu'après le match, il ne faut rien lui dire car il est concentré sur ce qu'il a à faire. Il faut le laisser tranquille et ne rien lui dire jusqu'à la fin. Il y a de fortes chances que votre message ne reçoive rien en retour à part un merci. Mais même ça vous ne voulez pas essayer avant le match, » plaisante-t-il.
Pour son retour en NBA, Anderson s'est bien intégré à la rotation de Dwane Casey qui apprécie ses qualités de shooteur et sa dureté en défense. Il tourne à 6 points par match en 20 minutes de temps de jeu sur les quatre premiers matches de la saison.
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