All-Star Game 2016, les recalés

Ils ne sont pas passés loin de participer à la fête, mais pour une raison ou une autre, ils resteront dans leur canapé lors du prochain All-Star Game.

BasketSessionPar BasketSession  | Publié  | BasketSession.com / MAGAZINES / Analyse
All-Star Game 2016, les recalés
On connait désormais tous les participants du All-Star Game 2016 à Toronto le week-end du 12 au 14 février. Les coches ont indiqué hier leur préférence pour 14 joueurs amenés à sortir du banc une fois que les titulaires auront été présentés au public de l'Air Canada Center. Voici les joueurs qui auraient pu ou auraient dû être de la fête.

Les recalés de la Conférence Ouest

Rajon Rondo (Sacramento Kings)

Pourquoi il aurait pu espérer : Rajon Rondo is back. Le meneur des Sacramento Kings effectue sa meilleure depuis 2013, année de sa dernière sélection au All-Star Game justement. Le virtuose orchestre à merveille l'attaque des Californiens - presque 12 passes de moyenne - tout en cumulant les triple-doubles. Notre avis : DeMarcus Cousins a déjà été sélectionné par les coaches. Deux joueurs des Kings au All-Star Game ? On n'est pas en 2003 bordel.

Damian Lillard (Portland Trail Blazers)

Pourquoi il aurait pu espérer : Damian Lillard était censé se morfondre au sein d'une équipe de Portland en reconstruction. Que dalle. Le meneur explosif est l'un des dix meilleurs marqueurs de la NBA et son tandem avec C.J. McCollum fait des étincelles. Plus balèze, les Trail Blazers sont à la lutte pour un spot en playoffs. Notre avis : Dame est l'une des premières victimes de l'élection de Kobe Bryant dans le cinq majeur - bien que la star des Lakers ait été listée parmi les ailiers. La concurrence est rude à l'Ouest et les bilans des Clippers ou des Warriors ont favorisé Chris Paul et/ou Klay Thompson.

DeAndre Jordan (Los Angeles Clippers)

Pourquoi il aurait pu espérer : Avec trois ailiers élus dans le cinq majeur par les fans, les coaches avaient tout intérêt à sélectionner des intérieurs pour apporter un peu d'équilibre à une rencontre de gala de moins en moins passionnante. DeAndre Jordan était un candidat crédible avec son gros double-double de moyenne et la belle quatrième place des Clippers malgré l'absence prolongée de Blake Griffin. Notre avis : DeAndre Jordan est taillé pour le All-Star Game... de volley-ball. L'excellente saison des San Antonio Spurs offrait presque automatiquement un second spot aux Texans et LaMarcus Aldridge en a bénéficié.

Dirk Nowitzki (Dallas Mavericks)

Pourquoi il aurait pu espérer : Parce que ses Mavs jouent étonnamment bien en dépit du mélodrame vécu cet été à cause de DeAndre Jordan, et que c'est encore lui le leader de cette équipe. A 37 ans, l'Allemand n'est pas "trop vieux pour ces conneries" et tourne à 17.6 points et 6.7 rebonds. Autre facteur, il reste exemplaire dans le comportement et le leadership, ce qui n'est pas le cas de tout le monde cette année... Notre avis :  On kiffe Anthony Davis, mais son incapacité à faire progresser les Pelicans aurait dû peser dans la balance au bénéfice de Dirk. Cela dit, les chiffres de l'Allemand ne sont pas révolutionnaires et il n'a, comme Duncan, jamais été un immense fan du All-Star Game. Dans l'idée, on aurait aimé le voir récompensé, mais il profitera du coup d'un week-end en famille bonus.

Marc Gasol (Memphis Grizzlies)

Pourquoi il aurait pu espérer : Après le début de saison galère des Grizzlies, c'est lui qui a remobilisé tout le monde et a continué d'être exemplaire sur le terrain, à défaut d'être aussi prolifique que par le passé. Dans l'idée, Marc Gasol reste un incontournable parmi les pivots de l'Ouest et les coaches auraient pu s'en rappeler au moment de faire leur liste. Notre avis : Lui aussi pâtit de la saignée chez les pivots retenus, mais a en plus l'handicap d'être dans une équipe très nettement moins performante que ces dernières années. On va se montrer honteusement chauvins et se féliciter qu'il y ait autant d'Espagnols que de Français au All-Star Game 2016...

JJ Redick (Los Angeles Clippers)

Pourquoi il aurait pu espérer :  Les coaches avaient innové l'an dernier en retenant Kyle Korver, jusque-là considéré comme un shooteur exclusif et un joueur qui n'aurait sa place que dans le concours à 3 points. A peine moins adroit from downtown que Korver l'an dernier (48.5%), JJ Redick est en revanche plus déterminant offensif pour les Clippers cette saison. En l'absence de Blake Griffin, il a enchaîné les matches prolifiques et prouvé qu'il n'était pas qu'un 6e homme ou une machine à tirs extérieurs. Sur le modèle Korver, l'ancien du Magic aurait donc pu avoir droit à son 1er All-Star Game. Notre avis : Lui non plus n'est pas véritablement identifié All-Star. De plus, la concurrence dans son secteur et les résultats des Clippers, loin de la tête, ont rendu sa tâche encore plus élevée. Une autre fois peut-être.

Dwight Howard (Houston Rockets)

Pourquoi il aurait pu espérer : Dwight Howard revient bien cette saison. Le pivot des Houston Rockets cumule un beau double-double de moyenne (14 pts et 12 rbds) et il enchaînait les matches de haut vol avant de se blesser. Notre avis : DeMarcus Cousins est un meilleur pivot que D12. A 30 ans (...) et après une quantité dingue de blessures, Howard a fait son temps.

Les recalés de la Conférence Est

Reggie Jackson (Detroit Pistons)

Pourquoi il aurait pu espérer : Les Pistons s'appuient principalement sur l'axe Andre Drummond - Reggie Jackson. Si le premier a été invité, alors pourquoi pas le second ? Jax frôle les 20 points de moyenne chaque soir et est le moteur de cette équipe de Detroit classée sixième à l'Est. Notre avis : Encore une fois, on n'est pas en 2003. Deux Pistons au All-Star Game ??? Plus sérieusement, John Wall et Isaiah Thomas sont un cran au-dessus de Reggie Jackson autant dans la gestion (pour Wall), qu'au scoring (pour Thomas).

Kevin Love (Cleveland Cavaliers)

Pourquoi il aurait pu espérer : Cleveland est premier à l'Est, Kevin Love a été le lieutenant de luxe de LeBron James pendant les deux premiers mois de la saison... C'est déjà pas mal. Notre avis : Les pourcentages de Kevin Love (41% et 35% derrière l'arc) sont trop bas pour réellement prétendre à une nouvelle sélection au All-Star Game. Sa défense est encore trop, trop, trop, trop inconstante et son impact en attaque ne compense pas ses lacunes. Son trade est prévu pour quelle date déjà ?

Kemba Walker (Charlotte Hornets)

Pourquoi il aurait pu espérer :  Offensivement, Walker fait la meilleure saison de sa carrière et est pour la première fois au-dessus des 20 points de moyenne. Plus fort encore, il a ramené les Hornets dans la course à la 8e place malgré les absences de Big Al Jefferson (sur le long terme) et plus récemment de Nicolas Batum. C'est clairement le genre de joueurs de pétards ambulants que l'on aime voir dans une rencontre de gala. Notre avis :  Malgré un "late push" spectaculaire avec des matches à 52 et 40 points en quelques jours, il n'est clairement pas encore identifié comme un All-Star aux yeux des coaches et des gens. Dans le registre de meneur scoreur, Isaiah Thomas a fait mieux et a bénéficié du bon classement des Celtics. Pas de scandale donc, et une partie remise pour l'ancien champion NCAA avec UConn.

Pau Gasol (Chicago Bulls)

Pourquoi il aurait pu espérer : Parce que cette année encore, Gasol est le vétéran le plus prolifique de la ligue. A 35 ans, l'Espagnol affiche 16.7 points et 10.9 rebonds de moyenne, tout en ayant donné quelques leçons de basket à pas mal d'intérieurs de la ligue. On a beau le détester à chaque compétition internationale, ce type est un modèle de constance et de classe lorsqu'il foule un terrain. Notre avis : Sa défense a un été un peu chancelante ces derniers temps, mais ça n'aurait pas dû le priver du All-Star Game. Le vrai coupable : le mode de votes qui pénalise les pivots. Ils ne seront que deux en tout et pour tout à Toronto, Andre Drummond et DeMarcus Cousins.

Kyrie Irving (Cleveland Cavaliers)

Pourquoi il aurait pu espérer :  "Uncle Drew" n'a même pas 20 matches dans les pattes, du coup c'est sur des critères extra-sportifs qu'il aurait pu miser. Son talent théorique, déjà, mais surtout son histoire d'amour avec le All-Star Game. C'est aussi grâce à ces matches de gala où il a toujours fait le show et électrisé le public dès son année rookie que Kyrie Irving est devenu l'un des joueurs les plus populaires de la ligue. Ça n'a visiblement pas ému les coaches... Notre avis : Il a si peu joué cette saison que c'aurait été anormal de le retrouver là au détriment de meneurs/arrières comme John Wall, DeMar DeRozan ou Jimmy Butler. Son sens du crossover et ses coups de chaud nous manqueront quand même.

 
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