Andrew Wiggins en a assez des comparaisons avec LeBron et Durant

Alors qu’il s’apprête à débuter sa carrière universitaire, Andrew Wiggins ne veut qu’une chose : être lui-même.

Théophile HaumesserPar Théophile Haumesser  | Publié  | BasketSession.com / NEWS / NCAA
Andrew Wiggins en a assez des comparaisons avec LeBron et Durant
Depuis l’éclosion de LeBron James, les prospects n’ont plus jamais été considérés de la même façon. Du coup, la pression médiatique qui accompagne chaque nouveau « prodige » a de quoi être étouffante, surtout pour des joueurs aussi jeunes, qui n’ont forcément encore rien prouvé et dont les gestes sont épiés sans la moindre merci. Tout ceci, Andrew Wiggins le sait depuis bien longtemps déjà. Depuis que les premières vidéos de ses highlights ont fait leur apparition sur Youtube alors qu’il avait tout juste 14 ans, le jeune canadien est devenu l’un des joueurs les plus suivis de la planète. A mesure qu’il progressait, les comparaisons se sont faites de plus en plus ambitieuses. Aujourd’hui, alors qu’il est probablement à un an de faire ses grands débuts en NBA, les noms de LeBron James et de Kevin Durant sont ceux qui reviennent le plus souvent lorsque les experts essaient de jauger son talent et son potentiel. Des comparaisons extrêmement lourdes à assumer. D’ailleurs, Andrew Wiggins - comme son coach à Kansas, Bill Self - trouve que ces comparaisons sont injustes.
[superquote pos="d"]"J’ai encore beaucoup de chemin avant de pouvoir être comparé à LeBron et Durant"[/superquote]« J’ai encore beaucoup de chemin à faire avant de pouvoir être comparé à LeBron et Durant », a expliqué Wiggins lors du media day de la conférence Big 12.   « Ce sont les deux meilleurs joueurs au monde actuellement et moi je ne suis encore qu’à la fac. Je trouve ça injuste de me comparer à des joueurs de ce calibre. J’espère qu’un jour je pourrais me mesurer à eux, mais ce n’est pas encore pour tout de suite. »
Des paroles pleines de sagesse qui semblent coller parfaitement avec la personnalité de ce joueur élégant et posé (cf. REVERSE #39). Peut-être a-t-il également pu apprendre de ceux qui l’ont précédé. On se souvient notamment qu’OJ Mayo avait été annoncé très tôt comme étant le successeur désigné de LeBron James. Même s’il a malgré tout réussi à faire carrière et à devenir un joueur intéressant, on peut pourtant se demander si toute l’attention dont il a bénéficié aussi jeune ne l’a pas poussé à se reposer un peu trop tôt sur ses qualités. Après tout, sa tête avait tellement gonflé qu’il s’était même permis de faire du trash-talking avec Jordan… Bill Self estime pour sa part que Wiggins a la tête suffisamment bien posée sur les épaules pour éviter un tel écueil.
« Il n’a pas demandé à être comparé à tous ces grands joueurs. Si vous lui parlez, vous verrez que c’est un gars humble et tranquille qui ne cherche pas du tout à se mettre en avant. Ce n’est pas juste de vouloir le mettre dans toutes ces discussions… c’est juste Andrew. »
Mais quand on est appelé à être le numéro 1 d’une draft que l’on annonce aussi riche en talents que celles, historiques, de 1984 (Jordan, Barkley, Olajuwon, Stockton…) ou 2003 (LBJ, Wade, Melo…), forcément cela vous confère un statut à part. Si la saison de Kansas et d’Andrew Wiggins se déroulent comme ils l’espèrent, l’attention et la pression ne devraient aller qu’en s’intensifiant encore…
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