Pour gérer le jeu, Avery Bradley s’inspire de… Kobe Bryant

On ne va pas se mentir, ce n'est pas à Kobe Bryant qu'on aurait pensé en premier comme modèle en terme de gestion du jeu. Et pourtant, ça se tient.

Pour gérer le jeu, Avery Bradley s’inspire de… Kobe Bryant
Avery Bradley est le cœur, l'âme et la grande gueule des Boston Celtics, et l'un des joueurs ayant le plus progressé en ce début de saison. Si la plupart des observateurs sont impressionnés par son nombre de rebonds captés par match (+ 5,8 par rapport à la saison précédente), on s'aperçoit qu'au niveau de la distribution, il y a une réelle amélioration également. Comme dans beaucoup de back-court composé d'un meneur scoreur, il faut partager la gonfle. Lui et son binôme Isaiah Thomas le font bien, ce qui lui permet d'apporter la vista qui manquait aux C's depuis le départ d'Evan Turner. Il provoque 15,3% des paniers inscrits par ses coéquipiers cette saison, son plus haut total en carrière. Aussi paradoxal que ça puisse paraître, il s'est inspiré d'un homme qui selon lui « n'aime pas porter la balle », on parle bien sûr de Kobe Bryant. C'est pourtant évident ... Il ajoute :
« Kobe ne perd pas de temps avant de trouver son spot, il n'est pas un gars qui passe son temps à dribbler. Non pas qu'il n'en est pas capable, mais il préfère ne pas perdre de temps. »
Avoir une bonne gestion de l'horloge reste indispensable pour être un bon meneur de jeu, il ne s'agit pas seulement de faire des passes du coude à la J-Will. (Evan Turner si tu m'entends). Le jeune Avery Bradley fait son chemin, il croit en ce projet et travaille sans relâche pour y apporter sa pierre. Il pourrait figurer parmi les meilleurs all-around players de la ligue d'ici quelques saisons, lui qui domine d'ores et déja son poste défensivement. Par Antoine Combe