Le bulletin de notes des coaches – Conférence Est

La fin de l'année scolaire approche et le conseil de classe des coaches de la Conférence Est a eu lieu, entre bons élèves et cancres indécrottables.

Le bulletin de notes des coaches – Conférence Est
Il reste aux coaches NBA quelques matches pour atteindre l'objectif qui leur a été fixé en début de saison. Le conseil de classe arrivant toujours avant la fin de l'année, on a décidé de passer les techniciens de chaque Conférence à la loupe pour juger leur exercice 2015-2016. Aujourd'hui, c'est ceux de l'Est que l'on a soumis au regard des professeurs, avant de s'occuper de l'Ouest demain...

Tyronn Lue (Cleveland Cavaliers)

Son coup de génie : Avoir contribué à la petite mutinerie menée contre David Blatt tout en faisant croire qu'il soutenait son ex-boss pour ensuite lui prendre sa place à la tête des Cleveland Cavaliers. En prime, il s'est permis de considérer sa promotion sur le banc de la Conférence Est comme un hommage au travail de son prédécesseur. Ce que l'on pense de lui : Désolé, mais quand on pense Tyronn Lue, on pense à ça. https://www.youtube.com/watch?v=grXws5m11SA Sécurité de l'emploi : Aussi longtemps que LeBron James voudra bien de lui... Les Cavaliers l'ont signé pour trois ans. Note : 5,5/10. Élève sournois mais apprécié par ses camarades, on l'attend de pied ferme lors des examens de fin d'année.

Dwane Casey (Toronto Raptors)

Son coup de génie : Avoir fait du tandem Kyle Lowry-DeMar DeRozan l'un des duos les plus brillants de toute la ligue, cette saison encore plus que la précédente. Casey a donné carte blanche à ses deux arrières et ils sont les deux fers de lance des Raptors. Ce que l'on pense de lui : Un entraîneur sous-estimé, sacré champion NBA en tant qu'assistant avec les Dallas Mavericks. Pas le plus talentueux mais un "vrai" head coach qui mérite d'être mentionné parmi les candidats au trophée de COY. Sécurité de l'emploi : Il était encore sur la sellette l'été dernier... Son contrat court jusqu'en 2017 et la très bonne saison des Toronto Raptors devrait lui permettre d'aller au moins au bout de son deal. Note : 7/10. Discret mais travailleur, Dwane est proche d'intégrer la tête de classe.

Brad Stevens (Boston Celtics)

Son coup de génie : Il a su faire d'une équipe sans superstar un outsider de la Conférence Est grâce à un collectif de qualité et des systèmes de jeu qui inspirent les meilleurs (Gregg Popovich notamment). A ses côtés, Evan Turner, Jae Crowder, Jared Sullinger ou encore Kelly Olynyk sont devenus des terreurs en NBA. Ce que l'on pense de lui : L'un des vrais très bons entraîneurs de cette ligue. Et en plus, il est jeune ! Seuls quelques mois le séparent de Tim Duncan. Un futur très grand. Sécurité de l'emploi : Les Celtics ne sont clairement pas prêts de le lâcher... Note : 9/10. Doué, le jeune Brad est promis à un brillant avenir !

Erik Spoelstra (Miami Heat)

Son coup de génie : Le passage au 'small ball' après la blessure de Chris Bosh. Un système plus offensif qui offre plus de liberté à Goran Dragic et Luol Deng, métamorphosés depuis les ajustements effectués par leur coach. Mettre Whiteside sur le banc a aussi été une franche réussite. Ce que l'on pense de lui : Que malgré les critiques qu'il subit injustement depuis l'arrivée puis le départ de LeBron James à Miami, Erik Spoelstra est un crack. Il sait s'adapter aux qualités des joueurs présents dans son effectif. L'un des coaches les plus sous-estimés de la NBA. Sécurité de l'emploi : Le parrain de la mafia Pat Riley n'a aucune raison de se séparer de son bras droit. Note : 8,5/10. Studieux, Erik est l'une des locomotives de la classe.

Mike Budenholzer (Atlanta Hawks)

Son coup de génie : Avoir fait des Atlanta Hawks une équipe excitante à voir jouer. Malheureusement, personne ne regarde... Ce que l'on pense de lui : Le plus intéressant, c'est peut-être ce que Gregg Popovich pense de lui. Son ancien mentor voulait en faire son successeur. Une anecdote qui en dit long sur les qualités de Mike Budenholzer. Sécurité de l'emploi : Si les Hawks bouleverseront leur effectif cet été, ils n'ont pas l'intention de changer de coach. Note : 8/10. Avec du matériel scolaire en meilleur état, Mike pourrait faire des merveilles.

Steve Clifford (Charlotte Hornets)

Son coup de génie : Avoir osé mettre Al Jefferson, la star de l'équipe, sur le banc pour adopter un style de jeu plus offensif. Les Hornets sont en plein boom. Ce que l'on pense de lui : Un autre coach doué à l'Est qui contribue au rééquilibrage lent mais progressif des deux Conférences. Sécurité de l'emploi : Avoir Michael Jordan comme employeur n'est pas un gage de stabilité mais Clifford a été prolongé en fin d'année dernière. Note : 7/10. Steve est un élève rigoureux. Pas le plus brillant mais l'un des plus méticuleux.

Frank Vogel (Indiana Pacers)

Son coup de génie : Après avoir perdu ses deux intérieurs titulaires, le coach d'Indiana a complètement changé la philosophie de jeu de son équipe d'une saison sur l'autre tout en réussissant à hisser les Pacers dans le top 8 à l'Est. Ce que l'on pense de lui : La même chose depuis trois, quatre ans. Un coach parmi les plus talentueux de la ligue. Sécurité de l'emploi : Il a été prolongé pour plusieurs saisons en 2014. Note : 8/10. Année après année, Frank se maintient au même (très bon) niveau.

Fred Hoiberg (Chicago Bulls)

Son coup de génie : On attend encore. On note tout de même qu'il accorde un peu plus de temps de jeu aux jeunes joueurs que son prédécesseur mais est-ce vraiment par choix ? Ce que l'on pense de lui : Fred Hoiberg a du potentiel. Son parcours solide en NCAA parle en sa faveur mais le néo coach des Chicago Bulls doit désormais apprendre à devenir "plus méchant" comme lui suggérait Jimmy Butler. Sécurité de l'emploi : Il vient d'arriver et la franchise traverse une période de transition. De quoi lui laisser au moins une ou deux saisons garanties avant de s'inquiéter... Note : 5/10. On attend mieux de Fred. Il en a les capacités.

Stan Van Gundy (Detroit Pistons)

Son coup de génie : Le jour où il a indiqué à ses joueurs de former un "putain de mur" en défense... ça, les amis, c'est de la stratégie. https://www.youtube.com/watch?v=4y0P4IdZDTE Ce que l'on pense de lui : Revenir en NBA de la sorte après s'être fait humilier de la sorte par Dwight Howard, c'est beau. "SVG" n'est pas qu'un sosie de Ron Jeremy, c'est un coach à l'ancienne avec une vraie méthodologie et des discours efficaces. Sécurité de l'emploi : Il est son propre patron donc... à priori, il se barre quand il veut. Note : 6,5/10. Stan redonne de l'espoir à tous les anciens qui souhaitent reprendre leurs études sur le tard.

Randy Wittman (Washington Wizards)

Son coup de génie : Avoir fait croire qu'il avait le niveau pour coacher un outsider à l'Est et réussi à conserver son poste malgré des choix étranges. Ce que l'on pense de lui : On peine à comprendre comment il a fait pour rester aussi longtemps en place à Washington. Randy Wittman arrive parfois même à se faire passer pour un vrai coach NBA alors que son look nous fait plus penser à celui d'un prof de SVT. Sécurité de l'emploi : Qu'il profite bien de ses deux derniers mois sur le banc des Wizards. Note : 4/10. Randy s'accroche mais il a encore de sérieuses lacunes. Notamment pour lire au tableau. https://www.youtube.com/watch?v=FcS8lXN5A5o

Scott Skiles (Orlando Magic)

Son coup de génie : Avoir boosté les résultats du Magic avec la même équipe ou presque que l'an dernier et compris qu'Evan Fournier était un joueur essentiel de sa rotation. Ce que l'on pense de lui : On l'aime bien, même s'il a tendance à changer son cinq majeur tous les deux jours. Un sacré compétiteur. Le coach qu'il fallait à Orlando, même si la deuxième partie de saison a pénalisé sa copie finale. Sécurité de l'emploi : Il vient seulement d'arriver. Ses dirigeants vont lui laisser du temps. Mais pas trop non plus... Note : 6,5/10. Scott a un tempérament volcanique mais c'est une valeur sûre de la classe.

Jason Kidd (Milwaukee Bucks)

Son coup de génie : Avoir trouvé une franchise avec deux superstars de moins de 22 ans en puissance lors de ses recherches sur Monster.fr Ce que l'on pense de lui : On hésite encore entre le qualifier de bon coach ou de véritable arnaque. Et c'est déjà fort de sa part de réussir à nous faire douter. Sécurité de l'emploi : Le gars est constamment à la recherche d'un nouveau job. Alors... il se murmure qu'il souhaite une place de GM, à Milwaukee ou ailleurs. Note : 4,5/10. Jason est l'un des plus intelligents de la classe mais il a souvent la tête ailleurs.

Kurt Rambis (New York Knicks)

Son coup de génie : Être l'ami de Phil Jackson. C'est comme ça qu'il a eu le poste sur le banc des Knicks. On ne voit pas d'autre explication. Ce que l'on pense de lui : 28%. Son pourcentage de victoires sur un banc NBA. Faut-il en dire plus ? Sécurité de l'emploi : Il paraît que les Knicks veulent lui confier le poste sur du long terme. On espère que c'est juste une blague de Phil Jackson. Note : 2/10. Kurt n'a pas sa place dans cette classe mais il est content d'être là et c'est déjà ça.

Tony Brown (Brooklyn Nets)

Son coup de génie : Joker ? Ce que l'on pense de lui : Son nom est tellement commun qu'on le croirait inventé. Sécurité de l'emploi : Il retrouvera bientôt un poste d'assistant coach quelque part. Note : 4/10. Tim est l'élève dont le professeur ne se souvient jamais et à qui il donne toujours la même note.

Brett Brown (Philadelphie Sixers)

Son coup de génie : Avoir réussi à coacher les Sixers depuis trois ans sans avoir été interné. Ce que l'on pense de lui : Un vrai bon coach, même si les résultats de sa franchise sont catastrophiques. Difficile de faire mieux avec un effectif digne de la D-League. Sécurité de l'emploi : La vraie question est de savoir si les Sixers vont le conserver une fois qu'ils enclencheront la deuxième étape de leur plan de reconstruction. Note : 4,5/10. Brett est courageux et impliqué malgré des résultats décevants.