Monty Williams, même viré, c’est la classe

La franchise de New Orleans s'est séparée de son coach hier. Monty Williams, coach de NOLA depuis cinq ans, a aussitôt pris la plume pour remercier son ancien employeur.

Monty Williams, même viré, c’est la classe
[caption id="attachment_267499" align="alignleft" width="318"] Monty c'est la classe. Mais on ne parle pas ici de son costume rayé assorti à sa cravate à pois.[/caption] L'histoire avait commencé en 2010. Monty Williams, l'ancien ailier qui avait terminé sa carrière chez les Philadelphie Sixers en 2003, était engagé sur le banc des New Orleans Pelicans. Il y est donc resté cinq années, avant que NOLA décide de chercher ailleurs malgré une qualification en playoffs obtenue au détriment du Thunder. Une fois la nouvelle de son licenciement tombée, le désormais ancien coach d'Anthony Davis et de ses coéquipiers a tenu à remercier la franchise dans laquelle il a fait ses premiers pas en tant que coach.
« Je veux remercier Mr et Mme Benson (Tom Benson est le propriétaire de NOLA, ndlr) et Mickey (Loomis, le directeur des opérations basket) pour l'opportunité unique que j'ai eue », a-t-il commencé par déclarer dans un communiqué rapporté par ProBasketballTalk. « Mon but aujourd'hui est d'apprécier cette grande aventure de ces dernières années passées à la tête de cette équipe. New Orleans est une ville spéciale avec des fans spéciaux. J'apprécie tout le soutien que ma famille a reçu des gens et des organisations auxquelles nous étions affiliés durant ces années. Il faut que je remercie les coaches et les joueurs car nous sommes fiers de ce que nous avons fait en tant que groupe, de notre progression dans la bonne direction et de notre qualification en playoffs malgré le challenge d'une longue saison. Je serai toujours reconnaissant pour les relations que j'ai nouées ici et envers nos joueurs qui ont toujours donné le meilleur d'eux-mêmes. Je souhaite le meilleur pour cette équipe pour la suite, de continuer à progresser à grands pas et apporter du succès à cette ville spéciale. »
Pas une once d'aigreur, ce qui est plutôt classe vu le contexte...