Les Dallas Mavericks, un blowout pas si simple ?

Les Dallas Mavericks ont explosé les Philadelphia Sixers 123-70, mais pourtant selon les joueurs texans, le match n'était pas si facile.

Les Dallas Mavericks, un blowout pas si simple ?
+53, 123-70 et les joueurs des Dallas Mavericks racontent que le match contre les Philadelphia Sixers n'était pas si simple que ça, est-ce qu'ils se foutent de notre gueule ? Cette nuit, même les supporteurs des Sixers ont préféré lire le journal au lieu de regarder le match tellement c'était gênant. Il faut savoir que cette victoire est devenue un record pour la franchise texane, en effet, ces 53 points d'avance sont la marge la plus large jamais enregistrée en faveur des Mavs dans l'histoire de cette équipe. Pourtant, Chandler Parsons assure que cette rencontre était loin d'être facile :
"Rien n'est simple dans cette ligue, ce match ne l'était pas non plus. Est-ce que ça avait l'air vraiment si facile que ça ?", a demandé Chandler Parsons à ESPN.
La réponse est oui, ça avait l'air vraiment très facile. On n'est pas vraiment les seuls à le penser puisque Rick Carlisle a profité de l'occasion pour faire reposer certains de ses cadres très rapidement dans la partie. Malgré une avance très confortable à la mi-temps (73-29 !!!), Dirk Nowitizki a expliqué qu'il était inquiet par la tournure du match :
"On était un peu inquiet à la mi-temps. Ça peut paraître dingue, mais on avait connu la même situation (+30) contre les Celtics il y a quelques jours et ils étaient revenus. Donc à la pause, on était vraiment concerné et on voulait maintenir cette pression défensive. Je pense qu'on a réussi ce soir."
Malgré ce discours de façade, le match a été très facile pour les Mavs. La NBA n'avait plus connu une victoire de plus de 50 points depuis 2011 avec un Los Angeles Lakers - Cleveland Cavaliers (+55). À cette époque, les Lakers étaient l'une des meilleurs équipes de la ligue et les Cavaliers étaient en dépression post-LeBron. C'est donc aussi un signal d'espoir pour tous les fans des Sixers, rien n'est perdu et tout peut aller très vite en NBA.