GM de l’année : Danny Ainge méritait mieux

Danny Ainge et Brad Stevens n'ont pas été considérés à leur juste valeur par les votants pour le titre de meilleur coach et de meilleur General Manager.

GM de l’année : Danny Ainge méritait mieux
On vous annonçait hier que RC Buford des San Antonio Spurs était élu dirigeant de l’année pour la deuxième fois de sa carrière. Et c’est loin d’être immérité. Mais un résultat nous a particulièrement étonné : Danny Ainge est 6e. Le manager général des Boston Celtics mérite-t-il vraiment d’être aussi bas dans le classement ? Ses détracteurs diront que Ainge n'a pas effectué de mouvements significatifs l'été dernier et qu'il ne pouvait du coup pas prétendre à mieux. Mais pourquoi ne pas faire l'éloge de la stabilité et des choix payants sur le moyen terme ? Alors que la franchise avait connu deux exercices difficiles, Danny Ainge a relancé la machine grâce à plusieurs trades très bien pensés, notamment celui avec les Nets, qui restera comme l'un des plus astucieux de leur histoire. Les Celtics se présenteront ainsi à la Draft 2016 avec trois premiers choix et cinq deuxièmes choix ! L'ancien joueur de la franchise aurait parfaitement pu balancer une partie de son trésor de guerre patiemment accumulé l'été dernier pour tenter de faire venir une pointure. Au lieu de ça, il a laissé Brad Stevens travailler sur l'alchimie entre les joueurs déjà présents, tout en lui fournissant de bons éléments pour un groupe, à l'image d'Amir Johnson. Un choix payant, qui a propulsé les C's sur le podium de la Conférence. En parlant de Stevens, le résultat du Coach of the Year de cette année est tout aussi étrange en ce qui le concerne. Brad Stevens est arrivé 6ème lui aussi, loin de Steve Kerr et consorts. L'ancien homme fort de Butler a pourtant réussi l’exploit de terminer la saison avec un bilan de 48-34 (3ème ex-aequo à l’Est), avec une équipe loin d'être qualitativement phénoménale et sans joueur star. Si Isaiah Thomas le devient de plus en plus, c’est en grande partie grâce au travail de Stevens et à sa philosophie. Sixième coach de l’année, vraiment ? Il faut tout de même rappeler que ces distinctions découlent de votes et sont donc forcément subjectives. Simplement, on pourrait comprendre que du côté de Boston on se sente un peu lésé...