Earl Watson : « Je me fous qu’on m’aime »

Earl Watson ne se laissera pas destabiliser par les critiques de ceux qui estiment que ses consignes ont largement influencé l'énorme perf réalisée par Devin Booker face aux Celtics.

Earl Watson : « Je me fous qu’on m’aime »
Si Devin Booker a impressionné la planète entière en réussissant le carton de l'année la nuit dernière dans la défaite des siens face à Boston, la prouesse réalisée par le jeune scoreur des Suns n'a pas vraiment été du goût des Celtics. Déjà étonnés que leurs adversaires célèbrent l'événement comme s'ils avaient remporté le match, les joueurs de la maison verte ont également été surpris de voir Earl Watson mettre de côté sa stratégie habituelle pour gaver de ballons sa jeune pépite. Bien décidé à voir son protégé atteindre la barre des 70 pions, l'entraîneur des Suns est même allé jusqu'à réclamer un temps mort à 45 secondes de la sirène alors que son équipe était menée de 13 points... Un choix largement assumé par le technicien qui est revenu sur les critiques émises à son encontre après le match.
« Je ne me rends pas dans une salle juste pour être content d'être là ou pour essayer d'être aimé », a-t-il expliqué en conférence de presse. « Je me fous qu'on m'aime. Je m'en fous vraiment pour être honnête. Nous essayons de construire quelque chose avec ce jeune groupe. Les gens n'apprécient pas ce que nous essayons de faire ? [...] Il s'agit juste de laisser briller nos gamins. Vous avez un problème avec ça ? »
Les Suns n'ayant plus rien à jouer cette saison, difficile en effet de reprocher à Earl Watson de tout mettre en oeuvre pour booster la confiance de ses jeunes pousses en vue de l'année prochaine.