Equipe de France : 3 raisons de croire à un avenir brillant

Equipe de France : 3 raisons de croire à un avenir brillant

Si les Bleus ont quitté l'Eurobasket la tête baissée, il y a tout de même des motifs d'espoir pour la sélection tricolore.

Antoine PimmelPar Antoine Pimmel | Publié  | BasketSession.com / MAGAZINES / Focus
Il se peut que nous soyons pessimistes et que nous employons des termes négatifs pour raconter l'Eurobasket 2017 de l'équipe de France dans les prochains jours. Alors, avant de pointer du doigt tout ce qui n'allait pas, prenons quelques minutes pour évoquer un futur tout de même prometteur. Voilà trois raisons de continuer à croire fort aux Bleus.

Parce que c’est une nouvelle ère pour l'équipe de France

Si Tony Parker n’était plus le dépositaire du jeu – sur le terrain donc – depuis 2015, son absence s’est vraiment fait sentir pendant cet Eurobasket 2017. Sans lui, des Nando De Colo et autres Evan Fournier se sont retrouvés avec une soudaine pression sur les épaules. Pas seulement balle en main, mais aussi dans le vestiaire. Dans la presse. Après le départ du patron, toute équipe est logiquement contrainte de traverser une période de transition. Alors, oui, ce passage obligatoire, nous l’imaginions plus glorieux. Ou moins humiliant. Mais l’idée est là : cette équipe de France doit se reconstruire. Elle peut s’inspirer de ses aînés, bien sûr, mais elle doit aussi bâtir sa propre identité. Et ça demande du temps. Ce groupe manquait de repères et d’automatismes. Il va s’en forger. Même les échecs sont des expériences enrichissantes. TP et ses compères ont aussi connu des désillusions. A Fournier et consort de sortir plus grands de cette campagne ratée.

Parce qu’il y avait des absents

L’excuse des absents, elle est trop facile. La Serbie et d’autres nations européennes (Italie, Grèce) ont dû composer sans certains de leurs meilleurs joueurs. Avec cet effectif, l’équipe de France avait les moyens de rejoindre le dernier carré (bon, pour ça, il aurait fallu terminer premier ou deuxième des phases de poule) de l’Eurobasket 2017. Mais il est évident que certains joueurs avaient le profil parfait pour dépanner. Nous pensons surtout à Rudy Gobert, protecteur du cercle et aimant à rebonds qui aurait pu verrouiller la raquette des tricolores. Sans lui, les Bleus se sont fait manger dessous pendant toute la compétition. Avec sa polyvalence, Nicolas Batum pouvait lui aussi offrir un peu plus de stabilité défensive et offensive sur les ailes. Visiblement, pour Gobert, ce n’est que partie remise.

Parce que le réservoir de l’équipe de France est gigantesque

Nous avons parlé plus haut de période de transition. C’est ce qui définit peut-être le mieux cette équipe de France. Ce groupe, aussi talentueux soit-il, est amené à finalement faire le relais entre la génération Parker et celle de Frank Ntilikina. Car il y a des surdoués qui vont bientôt venir frapper à la porte. Le meneur rookie des New York Knicks est évidemment le premier nom qui nous vient en tête. Le patron, prochainement, ce sera certainement lui. Mais il n’est pas le seul. Sekou Doumbouya et Jaylen Hoard devraient eux aussi, à termes, évoluer dans la grande ligue. Theo Maledon et Tom Digbeu (s’il choisit la France comme son papa Alain) ont encore le temps (beaucoup de temps) mais ils figurent aussi parmi les principaux espoirs de l’Hexagone. Sur le papier, il y a moyen de viser vraiment quelque chose de grand aux Jeux Olympiques de Paris en 2024.
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