Gary Payton s’en prend à l’ancien proprio des Sonics

Pour Gary Payton, la fin du basketball à Seattle est la faute d'un seul homme : l'ancien proprio Howard Schultz.

Gary Payton s’en prend à l’ancien proprio des Sonics
Il y a dix ans, le nouveau membre du Hall of Fame Gary Payton était tradé par les Seattle Supersonics aux Milwaulkee Bicks. Un transfert qui permettait aux Sonics de récupérer Ray Allen, mais qui marquait aussi la fin d’une époque forte de la franchise. Pour beaucoup, il a même été à l’origine de la fin de la franchise. Si la contrepartie – Ray Allen – était bien évidemment un gros joueur, c’est pour de nombreux observateurs comme si la franchise avait perdu sa personnalité. 3 ans après, Howard Schultz, le proprio qui avait cédé Gary Payton, a revendu l’équipe à Clay Bennett qui l’a envoyée à Oklahoma City deux ans plus tard. Dix ans après le trade, Gary Payton en veut toujours à Schultz :
« Il a foutu en l’air la franchise entière et les gens ont commencé à se détacher de Seatlle quand il possédait l’équipe », affirme Gary Payton. « C’est pour ça qu’il a dû la revendre, parce qu’il galérait. Il a fait beaucoup de choix stupides et son choix stupide numéro 1, c’était de se débarrasser de moi.   Je ne demandais pas grand-chose. Je n’ai jamais demandé un nouveau contrat (avant que mon précédent n’expire). Tout ce que je demandais, c’était de savoir si nous allions avoir une extension pendant l’intersaison et (Schultz) m’a donné l’impression qu’il pensait ‘Je ne me préoccupe plus de toi, tu n’es rien.’ Donc, c’est ce qui s’est passé. Il a pu voir que ce n’était pas la bonne méthode et la franchise entière s’est écroulée à partir de là. »
Pour beaucoup, en perdant Gary Payton, la franchise a perdu son âme, et donc une partie de son public. Pour Payton, ça s’est même joué avant, quand le précédent proprio, Barry Ackerley, a revendu l’équipe à Schultz :
« Quand les Ackerley ont vendu l’équipe, on est passé d’une équipe familiale à un business. Les gens qui ont acheté l’équipe l’ont gérée comme un business, comme leur entreprise, mais on ne peut pas faire ça. »