Comme par magie, on ne parle plus du Hack a Shaq…

En l'absence des trois shooteurs de lancers les plus catastrophiques de la ligue, les matches sont subitement moins pénibles à suivre. De quoi faire renoncer Adam Silver à supprimer le Hack a Shaq ?

Comme par magie, on ne parle plus du Hack a Shaq…
Avec l'élimination des Los Angeles Clippers, des Houston Rockets et des Detroit Pistons, on entend soudainement moins de gens se plaindre du rythme saccadé des matches et de l'ineptie que constitue le "Hack a Shaq", ces fautes intentionnelles pour pousser les tireurs de lancers francs médiocres à aller sur la ligne. il faut dire que DeAndre Jordan, Dwight Howard et Andre Drummond étaient victimes, à eux seuls, de 262 des 380 fautes de ce type commises durant la saison régulière... C'est en s'appuyant sur cet argument que plusieurs personnalités de la ligue entendent convaincre Adam Silver et le board de la NBA qu'une réforme n'est pas forcément nécessaire à ce sujet. Parmi eux, Mark Cuban et Dan Gilbert, les propriétaires des Mavs et des Cavs, qui souhaitent prouver au boss de la ligue que les franchises qui possèdent des joueurs particulièrement mauvais dans l'exercice disparaissent d'elles-mêmes du tableau en playoffs. En somme, pas besoin de faire pencher la balance d'un côté ou de l'autre avec de nouvelles règles, puisque celles-ci ne concerneraient que quelques joueurs qui sanctionnent leurs équipes sportivement par leur maladresse. Adam Silver étant tout de même partisan d'un spectacle accru, il y a fort à parier qu'une modification interviendra dans un futur proche. On parlait ici et là de la possibilité pour l'équipe victime de la faute de récupérer automatiquement le ballon après les deux lancers, qu'ils aient été manqués ou non, ou de redéfinir la période durant laquelle lesdites fautes seraient autorisées.