Quelque chose ne tourne pas rond chez les Pacers

Les Pacers étaient arrivés à Londres plein d'espoirs et de certitudes, ils en repartent plein de doute et de frustration.

Théophile HaumesserPar Théophile Haumesser  | Publié  | BasketSession.com / MAGAZINES / Focus
Quelque chose ne tourne pas rond chez les Pacers
Arrivés à Londres pour y affronter les Denver Nuggets dans le cadre des NBA Global Games 2017, les Indiana Pacers étaient tout sourire. Décontractés et enthousiastes, ils se sont prêtés aux diverses activités prévues (points médias, entraînement basket pour des petits Anglais…) avec bonhommie. De Nate McMillan – qui annonçait même qu’Indiana visait désormais à la première place à l’Est – à Paul George en passant par Jeff Teague et les autres, tous étaient prêts à oublier leur mauvais début de saison et à le mettre simplement sur le compte d’une « période d’adaptation » un peu longue. C’est comme ça quand on est sur une série de cinq victoires de suite, tout semble idéal. Mais le problème avec les séries, c’est qu’à part « The Wire » ou les « Sopranos », elles se terminent rarement bien. Dès le début du match face aux Nuggets, on a senti les Pacers en difficulté. Trop lents sur les rotations défensives et sur le repli, en manque d’agressivité vers le cercle en attaque, ils ont subi du début à la fin et n’ont jamais été capables de donner le tempo.
« On commence à mieux se connaître et à bien mieux utiliser l'énergie qu'on déploie des deux côtés du terrain », nous avait pourtant assuré Teague la veille du match pour expliquer les bonnes performances actuelles de l’équipe.
« Tout le monde joue son rôle et fait confiance aux autres en défense et je pense qu'on voit vraiment à quel point on aime jouer les uns avec les autres. »
[caption id="attachment_360909" align="alignleft" width="318"] "Si on continue de jouer comme ça, l'année va être très longue."[/caption] On aurait franchement dit tout le contraire… Nate McMillan avait beau relativiser après la rencontre en rappelant qu’il ne s’agissait là que d’un seul match, la frustration de Paul George laissait entendre que tout n’était pas si simple que cela en interne. En conférence de presse, PG n’a pas mâché ses mots, fustigeant l'attitude de son équipe et les comportements égoïstes de certains joueurs, sans pour autant donner de noms. [html] [/html] [html] [/html] PG accusait à mots à peine couverts certains de ses coéquipiers de sortir du collectif pour plus se montrer individuellement, mais le plus étonnant dans tout ça, c'est que cela se produise précisément au moment où tout semblait enfin fonctionner.
"La plupart de nos erreurs venaient de nous-mêmes", déplorait McMillan.
"C'est comme si on n'était même pas là ce soir et je ne sais pas pourquoi."
Au-delà de la défense catastrophique et du manque de liant collectif, c'est l'incapacité de Paul George (10 pts à 2/12, 4 rbds, 3 pds et 4 steals) et de Myles Turner (9 pts à 4/13, 6 rbds et 5 fautes) à surnager qui ont été le plus marquant hier. Le retour vers Indiana va sembler bien long après cette douche glacée londonienne, mais tant que l'équipe n'aura pas réglé ses problèmes en interne, ça va être compliqué de trouver suffisamment de constance pour pour espérer rivaliser avec les meilleurs.
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