Edwin Jackson : « Prendre exemple sur les filles »

Alors que la France reçoit ce mardi la Serbie, Edwin Jackson a évoqué son retour chez les Bleus et le match à venir face à la Serbie.

Edwin Jackson : « Prendre exemple sur les filles »
De retour en équipe de France après un an de retraite internationale, l’arrière de Malaga Edwin Jackson a très vite repris ses marques. Présent pour aider le groupe tricolore à préparer le TQO, l’international donne son maximum et cela sera encore le cas ce mardi face à la Serbie pour le deuxième match de préparation des Bleus. Basketsession : Comment se passe pour l’instant la préparation ? Edwin Jackson : Ça se passe bien. Je souffre quand même un peu physiquement car j’avais coupé dix jours. Contre la Lettonie la fin de match a été un peu dure. Il faut que je trouve du rythme par rapport à des gars comme Adrien, Thomas… qui viennent juste de finir leur saison. En plus sur la fin de l’année je ne jouais pas trop. Sinon ça va. Je pense que ma ré-intégration s’est bien faite. C’est vrai que Nando va prendre de grosses minutes sur le poste 2 ; c’est sûr que mon temps de jeu va descendre considérablement. Je pense que je peux sortir du banc et apporter un peu d’énergie, de fraîcheur. On verra bien. Je suis en tout cas content d’être avec les potes, d’essayer d’aider le groupe. On a eu besoin de mes services et j’ai dit oui de suite. Je suis content d’être là, c’est une bonne chose. Basketsession : Que penses-tu de l’état d’esprit de l’équipe ? EJ : L’état d’esprit c’est le même depuis dix ans. Il y’a un grand esprit de camaraderie en dehors du terrain. Sur le terrain ça bosse, il y a une complicité, une entente entre tous les joueurs. On continue à bosser dur dans une bonne humeur. Basketsession : Ce mardi c’est France-Serbie ; qu’est-ce-que toi et l’équipe attendez de ce match ? EJ : Que l’on en mette 20, que l’on en prenne 20 ou que ça soit serra on sait que l’on aura encore des choses à régler. Le staff technique doit aussi prendre des décisions ce sur quoi on a besoin d’axer le travail. On va jouer deux fois les Serbes cette semaine ; ils ont un des plus hauts niveaux de basket en Europe, voir au niveau mondial. C’est vrai que c’est un très bon test pour nous. Basketsession : Les filles viennent juste de se qualifier pour Rio ; ça peut être un moteur pour vous ? EJ : Les gars nous on a fait des très beaux parcours mais je pense que les filles ont une domination un peu plus appuyée. Je trouve qu’elles sont vraiment au-dessus de bien des nations. On n’avait pas de doute qu’elles se qualifieraient pour les JO. Même si on n’a pas besoin de moteur on est fier. On va prendre exemple sur elles pour faire le taf et avoir deux équipes aux prochains JO comme on a eu lors de la dernière édition.