Comment les Jeux Olympiques ont sauvé l’été d’Andrew Bogut

Blessé, puis défait par les Cavaliers en finales NBA, avant d'être transféré les mois qui ont suivis, Andrew Bogut ne devait pas être loin d'avoir la tête dans le sac. La campagne olympique avec l'Australie lui a fait le plus grand bien

Tom LansardPar Tom Lansard  | Publié  | BasketSession.com / NEWS
Comment les Jeux Olympiques ont sauvé l’été d’Andrew Bogut
Sa collision avec J.R. Smith lors du game 5 des finales NBA avait déclenché la série noire. Les Cavaliers renversent la vapeur, et lors de la free agency la venue de Kevin Durant à Golden State débouche sur un trade aux Dallas Mavericks, forcé de quitter sa bande de copains des Warriors. À partir de là, Andrew Bogut a dû redoubler d'efforts pour être dans les temps et se soigner avant le début des Jeux Olympiques. Finalement, malgré toutes ses mésaventures, le tronc d'arbre australien est bien à Rio :
"Les premières semaines, ce fut très compliqué", concède Andrew Bogut sur Yahoo Sports. "Je pensais que je n'y arriverai pas"
Et heureusement, le neo-Maverick est le leader d'une équipe surprenante, déjà tombeuse de la France et la Serbie, on peut difficilement rêver meilleure cure pour soigner sa difficile fin de saison :
"Mentalement et physiquement, c'était bien d'avoir un autre objectif à viser", confie le géant. "C'était terrible, comme la plupart de mes blessures. C'était frustrant, la façon dont ça s'est déroulé. Ce n'était pas génial. Mais c'est comme ça. La raison pour laquelle nous sommes des athlètes professionnels et qu'il y a tous ces contrats énormes c'est aussi parce que nous devons gérer ça, nous devons le digérer et aller de l'avant. Aller de l'avant vers l'étape suivante, et cette étape ce sont les Jeux Olympiques."
Ce jeudi, Andrew se retrouvera dans une situation assez particulière contre Team USA, pour un match qui sera à la fois important pour le classement mais aussi une réunion d'anciens-neo-actuels Warriors, avec donc Andrew Bogut, Harrison Barnes, Kevin Durant, Klay Thompson et Draymond Green. Quant à Mark Cuban de son côté, nul doute - s'il regarde les Jeux - qu'il se délectera volontiers d'observer les performances de son futur pivot de 31 ans, irrésistible sur les deux premières rencontres avec sa sélection.
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