KJ McDaniels, l’homme qui avait parié sur lui et échoué, se relance à Toronto

KJ McDaniels a tenté de déjouer les règles traditionnelles des contrats NBA il y a trois ans. Le voilà obligé de repartir de zéro.

KJ McDaniels, l’homme qui avait parié sur lui et échoué, se relance à Toronto
KJ McDaniels va participer au training camp des Toronto Raptors. Une bonne nouvelle et, peut-être, une dernière chance pour un joueur au profil atypique et au début de carrière audacieux... mais décevant. Audacieux dans le sens culotté, contractuellement tout du moins. Drafté en 32e position par les Sixers en 2014, McDaniels, conseillé par son agent, avait refusé le contrat-type proposé par Philadelphie à tous ses nouveaux arrivants. A savoir une base de deux années garanties suivies de deux saisons non garanties, une manoeuvre qui permet aux franchises de garder le contrôle sur leurs jeunes joueurs et de les utiliser comme bon leur semble. KJ McDaniels a lui requis et obtenu un contrat d'un an sec avec l'avantage (et le risque) de se retrouver sur le marché directement. Celui-ci avait donc parié sur ses qualités et sa capacité à prouver aux Sixers, comme aux futures équipes intéressées, qu'il mériterait un second contrat plus important et sécurisant. Après des premiers pas plutôt intéressants (52 matches avec Philadelphie, 10 dans le starting five), l'ailier passé par Clemson avait été tradé à Houston en cours de saison. Un point de chute intéressant qui aurait dû lui permettre de faire grimper sa cote dans une équipe ambitieuse. Une blessure fâcheuse au coude, un contrat cheap (au vu des standards actuels) de 10 millions sur trois ans et un trade infructueux vers Brooklyn plus tard, le voilà sans club et obligé de prouver sa valeur et de repasser par la case "petit contrat, pression maximale". A lui de prouver aux Raptors, qui ont un ou deux spots à combler avant la reprise, que son profil de poste 2-3 bon en défense est fait pour eux.