La Damian Lillard Academy a vu le jour à Paris

Damian Lillard était à Paris ces deux derniers jours. La venue du meneur star des Blazers lui a permis de rencontrer ses fans et d'inaugurer son académie d'été.

La Damian Lillard Academy a vu le jour à Paris
Difficile de savoir ce que cachaient les murs anciens du lycée Buffon dans le 15e arrondissement de la capitale ces derniers jours. Alors que les élèves de l’établissement passaient les épreuves du bac où attendaient leurs résultats avec angoisse, la Damian Lillard Academy voyait le jour. A la place de la cour de récré, un terrain de street splendide pour que les étudiants de ce camp éphémère fassent leurs preuves. Pour les départager et leur offrir l’opportunité de faire partie de la Team Lillard ou de la Team Batum dans le match-clé du mardi après-midi,  une salle de test sur leur culture basket, une autre pour shooter pendant que des murs mouvants se referment progressivement sur eux et une dernière pour mettre à l’épreuve leurs qualités de ball handling. La carotte pour le plus "studieux" ? Un séjour de quelques jours à Portland l’automne prochain pour partager le quotidien de l’un des joueurs les plus clutch de toute la NBA. Sur le revêtement rouge du terrain créé en l’honneur du meneur des Portland Trailblazers, les matches se succèdent avec une thématique commune : l’intensité et la rudesse des contacts. Tous ont envie de briller sous les yeux du All-Star et de son désormais ex-coéquipier dans l’Oregon. Les filles de l'équipe de France, battues la veille en finale de l'Euro par la Serbie, sont venues recevoir quelques louanges bien méritées dans la soirée. La finale du mardi attire du monde et met aux prises deux coaches plutôt impliqués et qui n'hésitent pas à utiliser le trashtalk, Lillard en particulier après la première mi-temps canon de son équipe. Mais après un joli come-back, c'est la Team Batum qui l'emporte sous un soleil de plomb. En tournée d’été pour la promotion de sa première « signature shoe », la Lillard 1 par Adidas (#TakeOnParis) et Foot Locker (@FootLockerEU), l'Américain a pu découvrir Paris et se rendre compte de sa popularité croissante hors des Etats-Unis. « C’est la première fois que je viens et ça me plait beaucoup. Le cadre de l'académie est cool. Il y a de l'art partout dans cette ville. Par contre, tout le monde fume ici en fait ?", a-t-il demandé étonné. Vous pourrez d'ailleurs retrouver son interview dans un prochain numéro de REVERSE. Il a notamment parlé avec nous de ses racines à Oakland et de sa passion pour le rap conscient et la musique.

Les hommes forts du tournoi

Sylvain Francisco (Prep School Florida) A 16 ans seulement, Sylvain a de la dynamite dans les jambes et un arsenal offensif meurtrier. Assez nettement au-dessus de ses adversaires dans ce tournoi, il a montré pourquoi les scouts américains l'avaient fait venir à la Prep School qu'il fréquente en Floride après des débuts du côté de Tremblay. En finale, il a fait à lui seul le job à la finition et échangé quelques checks et sourires avec son coach Damian Lillard, épaté par son talent. On devrait en entendre parler d'ici quelques années... Nino Piciotti (Hyères-Toulon) Son talent saute peut-être moins aux yeux que celui de son adversaire en finale, mais Nino n'a pas été inclus à l'effectif pro de Hyères-Toulon pour rien. Ce meneur d'1m80 et de 20 ans a des qualités d'intercepteur assez énormes, une vision du jeu supérieure à la moyenne et un shoot extérieur intéressant. Il devrait trouver du temps de jeu en N2 l'an prochain en attendant mieux. En finale, c'est sa montée en puissance et son énergie qui ont changé la donne et permis le comeback victorieux de la team Batum.

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