Les Los Angeles Lakers sont trop jeunes pour faire les malins

Les Los Angeles Lakers vont tenter de tourner la page Kobe Bryant avec un objectif clair : faire grandir ensemble et sur plusieurs années leurs jeunes talents. En somme, devenir OKC.

Les Los Angeles Lakers sont trop jeunes pour faire les malins
Jusqu'à la reprise des débats en NBA, le 26 octobre prochain, retrouvez nos présentations de chaque équipe selon l'ordre décroissant de notre power ranking. Pour leur première saison sans Kobe Bryant depuis 20 ans, les Los Angeles Lakers et leur bande d'adolescents ne devraient pas faire des merveilles. 

LOS ANGELES LAKERS - 29e

A chaque fois ou presque que l'un des meilleurs joueurs de l'histoire tire sa révérence, sa franchise connaît quelques saisons difficiles. Les Lakers ne devraient pas échapper à la règle pour cette période post-Black Mamba. On peut saluer l'initiative de Mitch Kupchak, qui tout de même préparé un peu le terrain avec des jeunes joueurs à fort potentiel censés progresser et grandir ensemble, à la manière de ce qu'a pu faire Oklahoma City via la Draft il y a quelques années. Ce brave Mitch devait bien ça au public après une année bazardée pour offrir une tournée d'adieu à Kobe... Il n'est pas certain que les Angelenos aient dans leurs rangs les équivalents de Russell WestbrookKevin Durant et Serge Ibaka mais D'Angelo Russell, Julius Randle, Brandon Ingram et même Jordan Clarkson méritent d'avoir leur chance.  Habitués au caviar pendant des années, les fans des Lakers vont devoir se montrer patients tant ce roster manque d'expérience et d'une identité bien définie pour le moment. C'est pour cette raison que Luke Walton, excellent assistant et intérimaire chez les Warriors, a débarqué, avec l'espoir que son jeune âge l'aide à être plus proche de ses joueurs que ne l'était le conservateur Byron Scott. Dans une Conférence Ouest toujours relevée où seuls les Nuggets et les Suns n'ont également aucune ambition d'accrocher les playoffs, le bilan en saison régulière devrait être maigre pour Los Angeles, mais l'essentiel n'est pas là. Walton l'a reconnu : "Est-ce qu'on se donne à fond ? Est-ce qu'on joue l'un pour l'autre ? Est-ce que l'on est altruistes ? La balle bouge-t-elle bien ? Si je m'aperçois que toutes ces questions amènent une réponse positive, ce sera une saison réussie". Ce sont surtout des signes de maturité et d'intelligence de jeu que l'on guettera d'ici la fin de la saison, ainsi que l'éclosion d'un franchise player potentiel. Les ados californiens ne sont pas livrés à eux-mêmes, puisque quelques très solides vétérans ont rejoint le groupe (Luol Deng, Timofey Mozgov ou Metta World Peace aka Panda's Friend aka I'm too old for this shit), mais ce sont évidemment les premiers sur lesquels les regards seront tournés.

Le facteur X : Julius Randle

Ces derniers mois, on a beaucoup parlé de D'Angelo Russell, notamment à cause des petits remous internes qu'il a créé autour de Nick Young et de sa présence fréquente dans la rubrique people de certains sites et tabloïds spécialisés. Sur le terrain, c'était nettement moins probant, même si on a pu constater par instants que le garçon avait de quoi justifier sa réputation. C'est ailleurs qu'il faut selon nous chercher un chef de bande et un type capable de rendre la saison des Lakers un peu plus excitante. Un autre débutant (il n'a joué que 12 minutes lors de sa saison rookie avant de se casser la jambe) s'est distingué  la saison passée et a laissé entrevoir de belles possibilités au poste 4 pour les Lakers : Julius Randle. Au-delà de stats déjà flatteuses (11.2 points et 10.1 rebonds par match), l'ancien de Kentucky a rappelé qu'il était à la fois une bête physique et un manieur de ballon assez doué. S'il passe un cap en termes d'intensité défensive et d'adresse avec Luke Walton, LA tiendra un joueur très complet sur lequel s'appuyer dès aujourd'hui et former un combo fatal avec Brandon Ingram à l'avenir. Dès cette saison, Randle a de quoi rendre le bilan des Lakers un peu plus flatteur si le jeu passe un peu plus par lui. https://www.youtube.com/watch?v=6POgDFyGDMk

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5 raisons de croire en D'Angelo Russell Après une première saison mitigée en NBA, l'image de D'Angelo Russell est un peu écornée. Voici pourquoi le meneur des Los Angeles Lakers va, selon nous, se racheter. - Brandon Ingram, que retenir de ses débuts avec les Lakers Il était difficile d'analyser les débuts de Brandon Ingram sous les couleurs des Los Angeles Lakers. Les coaches, dirigeants et scouts nous offrent un premier éclairage.

Le roster

Postes 1/2 :  D'Angelo Russell, José Calderon, Jordan Clarkson, Marcelo Huertas, Lou Williams, Julian Jacobs. Postes 2/3 : Nick Young, Anthony Brown, Kobe Bry... ah non, merde, question d'habitude. Postes 3/4 : Luol Deng, Brandon Ingram, Yi Jianlian, Metta World Peace, Zach Auguste, Travis Wear. Postes 4/5 : Timofey Mozgov, Julius Randle, Ivica Zubac, Thomas Robinson, Larry Nance Jr, Tarik Black. Le 5 que l'on veut voir : D'Angelo Russell - Jordan Clarkson - Brandon Ingram - Luol Deng - Julius Randle. Cet article vous a été présenté par les smartphones D'Angelo Russell, les planchas Calderon, la vodka Mozgov et les sites de rencontres Lou Williams.  

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