Manu Ginobili, l’idole de D’Angelo Russell

Alors que les Lakers affrontaient les Spurs la nuit dernière, D'Angelo Russell n'a pas manqué de rendre un bel hommage à son idole de jeunesse, un certain Manu Ginobili.

Yann LachendrowieczPar Yann Lachendrowiecz  | Publié  | BasketSession.com / NEWS
Manu Ginobili, l’idole de D’Angelo Russell
Forfait la nuit dernière en raison d'une douleur au genou, D'Angelo Russell a manqué une belle occasion de s'offrir un nouveau duel face à son idole lors de la défaite des Lakers contre les Spurs. Grand fan de Manu Ginobili, le meneur angeleno a grandi au rythme des exploits du magicien argentin dont il a étudié les vidéos depuis son plus jeune âge avant de reproduire sur le terrain les gestes de celui qu'il a toujours considéré comme un modèle comme le rappelait son père avant le match.
« Avec le temps, je l’ai vu calquer son jeu sur le sien et faire des choses que faisaient Ginobili. », a en effet confié Antonio Russell Sr. à ESPN.
Un ami d'enfance du natif de Louisville se souvient lui aussi de son pote s'inspirant sans cesse des techniques d'El Manu et notamment de sa capacité à développer un sens du jeu hors du commun pour compenser son manque de qualités athlétiques.
« Il essayait de voir comment Ginobili se déplaçait sans le ballon, de s’inspirer de son QI basket car Ginobili était lui aussi loin d’être le gars le plus rapide. D’Angelo savait qu’il n’était pas rapide non plus. Alors il a essayé de trouver des joueurs qui étaient semblables à lui. »
Et si son père voyait plutôt en lui un mélange de Jalen Rose de Lamar Odom, c'est bien au gaucher des Spurs que le jeune meneur a rapidement décidé de s'identifier dès ses premiers pas sur les parquets.
« Quand on vous demande quel est votre joueur préféré, la réponse est différente en fonctions des gens. Certains vont citer le nom de joueurs américains qui se sont fait un nom comme Kobe, Allen Iverson, Shaq etc… Mais je recherchais vraiment quelqu’un sur qui je pouvais calquer mon jeu », se justifie-t-il. « Je voulais essayais de trouver un joueur qui me correspondait. Et Manu n’a jamais été un joueur athlétique mais il sait faire des passes. Il est capable de scorer et il est tellement imprévisible. Et il était gaucher, donc c’était un joueur auquel j’étais fier de m’identifier. »
L'ancien pensionnaire d'Ohio State admire également la longévité du quadruple champion NBA et sa capacité à demeurer toujours aussi efficace dans son rôle de sixième homme à l'approche de la quarantaine.
« Quand il entre en jeu, c’est comme s’il changeait la physionomie du match. Je me disais : ‘Je serais fier de devenir comme ça. D’être aussi imprévisible, même à l’âge de 39 ans et d’être aussi difficile à défendre’. Il n’y a qu’à regarder son énergie. Il est toujours prêt. C’est difficile de sortir du banc et d’être toujours prêt. C’est une qualité. »
Contraint de jeter l'éponge avant la rencontre, D'Angelo Russell a pu en effet constater que les qualités de "6th Man" de son idole étaient toujours intactes puisque le vétéran a une nouvelle fois joué un rôle clé dans le succès des siens avec 10 points (à 4/6) et 3 passes en 21 minutes en sortie de banc.
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