Match de 44 minutes : un coup d’épée dans l’eau ?

Cette nuit, la NBA a expérimenté le premier match de 44 minutes mais visiblement les différents acteurs n'ont pas vu la différence.

Match de 44 minutes : un coup d’épée dans l’eau ?
44 minutes au lieu de 48 et 2 temps-morts (obligatoires) supprimés pour protéger les joueurs et dynamiser les rencontres. La solution envisagée par la NBA ne fait pas vraiment l'unanimité parmi les acteurs et visiblement cette première expérience n'a pas franchement convaincu. Cette nuit, les Boston Celtics se sont imposés contre les Brooklyn Nets (95-90), mais le centre de toutes les attentions c'était surtout l'horloge. Dans son intégralité, la rencontre a duré moins de 2 heures (1h58) et pourtant les deux entraîneurs n'ont pas vraiment senti de différence :
"Non, j'ai pas vraiment remarqué le changement. Quand tu es coach, tu es vraiment concentré sur le match, le plus surprenant c'est d'être privé des temps-morts, c'est la seule fois où j'ai remarqué que les choses allaient plus vite, sinon, je n'ai pas vraiment fait attention à ça", a commenté Lionel Hollins à ProBasketBallTalk.   "Vous le remarquez un peu quand vous êtes dominés lors des débuts de quart-temps, mais c'était pas si mal d'avoir un temps-mort en moins lors du 2ème et 4ème quart-temps. Dans l'ensemble, je ne l'ai pas vraiment remarqué et je pense pas avoir vu un impact sur le parquet", a déclaré Brad Stevens.
Les joueurs des deux franchises ont dressé le même bilan après la rencontre. D'ailleurs sur le match en lui-même, il est intéressant de voir que les Nets ont payé la fatigue accumulée à cause de leur voyage en Chine lors de la fin de la partie (ils menaient de 17 points avant de s'écrouler), donc la réduction du temps de jeu n'a pas empêché la fatigue des joueurs. Le seul point bénéfique, c'est sûrement la suppression de deux temps-morts (pub tv normalement), et encore les effets seraient limités lors de la saison régulière avec une fin de rencontre très serrée. Ce test sur un match de pré-saison n'apporte pas assez d'informations pour tirer une conclusion, mais cette idée ne semble pas être LA solution.