Mitch Kupchak pensait que Dwight Howard ne viendrait plus à L.A.

Jusqu’au dernier moment, les Lakers croyaient que c’était mort pour Dwight Howard.

Mitch Kupchak pensait que Dwight Howard ne viendrait plus à L.A.
Patience. Le mot qui aura été clef dans l’affaire Dwight Howard Vs Orlando. Le joueur, la franchise, le public et les différents clubs qui espéraient récupérer le pivot All-Star étaient tous sur le point d’être en pénurie de cette matière première lorsque les Lakers ont finalement décroché la timbale. Du propre aveu de Mitch Kupchak, les Californiens eux-mêmes n’y croyaient plus. Il faut dire que L.A. tentait de rebooster son roster depuis le mois de décembre 2011, lorsque la deal pour Chris Paul a été annulé à la dernière minute par la NBA. Depuis, le club s’était focalisé sur D12, mais le Magic et son nouveau GM, Rob Hennigan, n’ont pas cédé à la pression en se jetant sur le premier deal alléchant venu et ont attendu leur heure, patiemment, jusqu’à ce qu’ils trouvent un marché qui leur convienne.
« Je ne pensais même pas qu’il existait un deal qui leur conviendrait », a récemment avoué Kupchak. « J’avais le sentiment que le Magic ratissait simplement très large pour voir ce qui était possible, ce en quoi consiste ce job… Mais je ne pensais pas qu’il y aurait un deal. Il y a quelques semaines, c’est devenu très calme, alors qu’avant c’était la folie. Et puis tout à coup c’est devenu totalement mort, donc on était passé à autre chose. On avait signé Jordan Hill et Antawn Jamison, on pensait que c’était fini. »
Et bim ! C’est juste à ce moment que Rob Hennigan a redécroché son téléphone pour expliquer à Kupchak qu’un échange à quatre équipes était possible.
« En y repensant, Rob a fait exactement ce qu’il devait faire. Il a pris son temps, il a étudié toutes les opportunités possibles, il a fait un tri, il a négocié, il a contacté une autre équipe pour négocier encore plus et il est revenu vers nous. Je n’aurais jamais cru que ça aboutirait sur un échange à quatre équipes. Je pensais que ça pourrait marcher à trois. Donc même quand je pensais qu’il y avait un marché possible à passer, il a trouvé le moyen d’impliquer une quatrième équipe pour trouver un deal qui serait encore meilleur pour lui. »
Pas mal tout ça pour un GM de toute juste 30 ans qui avait affaire à un vieux de la vieille de presque deux fois son âge. Au final, pour l’instant, tout le monde a l’air heureux ou du moins soulagé. Comme quoi, la patience est parfois récompensée…