Ce qu’on a pensé de NBA 2K17

On a pu tester NBA 2K17 cette semaine. Le nouvel opus envoie encore du lourd avec des innovations pertinentes pour une expérience de jeu assez phénoménale.

Ce qu’on a pensé de NBA 2K17
On ne va pas faire durer le suspense très longtemps et vous ne serez pas surpris. Les équipes de 2K Sports ne souffrent d'aucune véritable concurrence sur le marché du basket et il n'est pas compliqué de comprendre pourquoi. Elles ont encore fait un travail impressionnant pour rendre NBA 2K17 encore plus incontournable que le précédent et décourager toute tentative de proposition alternative. Le jeu, qui sortira le 16 septembre (après une première démo très originale qui permettra de découvrir le premier chapitre du mode carrière dès le 9 septembre), est encore une formidable réussite. On l'a testé pour vous cette semaine et autant vous dire qu'on a eu du mal à lâcher la manette pour rentrer à la maison. C'est, encore une fois, un très grand oui.

Gros taf sur le gameplay

Après quelques minutes de jeu seulement, on peut se rendre compte que le gameplay a encore subi quelques modifications. Au niveau du shoot, le timing est encore plus important qu'auparavant et le "shot meter" est désormais représenté sous la forme d'une barre pleine assez appréciable et qui permet une meilleure marge de manoeuvre dans des situations compliquées. Autre remarque immédiate, la "physicalité" chère à nos amis américains se ressent bien plus. Les contacts et les chocs sont parfaitement retranscrits en fonction des joueurs impliqués et les duels sur les attaques de cercle ou même au large sont intenses et plus fidèles à ce qui se fait dans la réalité. [caption id="attachment_338354" align="alignright" width="318"] KD aux Warriors, c''est un peu bizarre au début, mais on s'y fait bien...[/caption] Vous vous rendrez aussi compte que l'on peut désormais gêner les courses des adversaires et les empêcher d'aller du point A au point B à leur guise comme c'était un peu le cas avant. Il y a donc moins de situations confuses et de joueurs aux quatre coins du terrain et chaque joueur agit en fonction de l'action qui est attendue de lui, même loin du ballon. Les interceptions seront elles aussi mieux traduites et l'impression de "petit bonheur la chance" que l'on pouvait avoir précédemment n'existe quasiment plus. Le flair et la réactivité paient nettement plus cette année ! Gros boulot également sur l'atmosphère sonore. Les équipes de 2K Sports ont voyagé aux quatre coins du pays pour enregistrer les vrais sons propres à chaque stade, notamment ceux fait par le public et le speaker. Onze nouveaux consultants ont été ajoutés et seront présents selon l'endroit où se dispute la rencontre (Reggie Miller, Chris Webber et bien d'autres viendront donc commenter vos matches). De quoi augmenter le côté immersif de l'expérience. Une expérience qui, aux dires des nombreux novices qui tentent de découvrir le jeu chaque année, est extrêmement compliquée quand on n'a pas quatre ou cinq années de 2K derrière soi. Pour remédier à ça, un tutoriel bien plus clair et pro-actif (chapeauté par Coach K, rien que ça...), permettra aux débutants de comprendre les rudiments du jeu et de ne pas être perdu d'emblée. Une innovation intéressante qui devrait permettre à NBA 2K17 d'être accessible au plus grand nombre. http://www.dailymotion.com/video/x4s9bsc_nba-2k17-arena-authenticity_videogames

Un mode carrière revisité et emballant

Les développeurs de NBA 2K16 l'ont reconnu, le mode story avec Spike Lee avait quelques lacunes et était un peu trop linéaire. On avait du mal à s'identifier au personnage que l'on avait créé et quelques clichés en termes de narration gâchaient un peu l'expérience. Le mode story de NBA 2K17 a tout bonnement l'air phénoménal. Le côté cinématographique est toujours présent avec la présence de Michael B. Jordan (et pour la première fois d'un casting complet d'acteurs professionnels), qui incarne votre "sidekick" et avec qui vous pourrez (si vous le souhaitez) former un "dynamic duo" à la Jordan-Pippen ou vous en faire un rival et faire en sorte qu'il aille jouer loin de votre basse-cour. Les options sont nombreuses au niveau de la storyline et l'accent a été mis sur la personnalisation de votre joueur. "A la fin, tout le monde finissait par être un all-around player avec les stats de LeBron James", raconte Rob Jones, le producteur du jeu. "Cette fois, on a voulu faire en sorte que chacun ait sa propre trajectoire et sa propre identité de jeu". Au début du mode, vous devrez donc être très précis dans le profil que souhaitez donner à votre joueur selon son poste (un point forward, un 3 and D, un slasher, un protecteur de cercle, etc...), même si des heures passées à la salle d'entraînement peuvent vous permettre de le transcender et d'en faire une légende... http://www.dailymotion.com/video/x4scklr_nba-2k17-carreer-mode_videogames

Quelques remarques

- Evan Fournier sera ravi. Son personnage n'est pas encore parfait en termes de ressemblance, mais l'attitude et la dégaine sont là. On l'a fait défendre sur Jimmy Butler lors d'un Orlando-Chicago et "More Champagne" s'en est très bien sorti... - Vous allez kiffer prendre les Wolves. Karl-Anthony Towns et sa note de 88 font le taf, le petit Kris Dunn (directement dans le 5 dans le jeu) fait déjà bien kiffer et Zach LaVine est aussi athlétique et agréable à prendre en main qu'on pouvait le penser. Ca manque un peu de banc mais on vous fait confiance pour jouer les managers et remédier à ça. - L'accent a été mis sur les chaussures et c'est un bonheur pour les amateurs de sneakers. Toutes les chaussures portées par les stars ont été scannées, même celles des vieilles gloires, ce qui offre un rendu vraiment sympa. - Thierry Henry, grand fan de NBA et ami de Tony Parker, sera présent dans le jeu. Sous forme de spectateur aux matches des Spurs, mais aussi en tant que joueur en mode blacktop. - Si vous avez un tant soit peu de niveau à NBA 2K, les Warriors sont injouables ou presque. Étonnant, non ? - Le tutorial est vraiment bien pour les novices, souvent rebutés par la difficulté du jeu. - Désormais, lors des temps morts, le coach de l'équipe que vous avez sélectionné vous donnera les clés tactiques pour renverser la rencontre si vous êtes menés ou garder l'avantage si vous l'avez. Si parfois il y a quelques banalités ("Attention, il faut limiter Stephen Curry à 3 points", merci vieux), c'est un petit apport appréciable. - Les "skills" de gamer sont déterminants désormais. Comme l'a dit Rob Jones, avant je pouvais perdre contre mon fils de 8 ans parce qu'il avait une équipe plus forte. Aujourd'hui, je gagnerai à coup sûr parce que j'ai une meilleure maîtrise et compréhension du jeu".