Nick Kyrgios, la tête brûlée de l’ATP est dingue des Celtics

Nick Kyrgios n'est pas uniquement la plus grande gueule du tennis mondial. C'est aussi un amoureux transi des Boston Celtics.

Nick Kyrgios, la tête brûlée de l’ATP est dingue des Celtics
Ceux d'entre vous qui suivent aussi le tennis connaissent forcément Nick Kyrgios. L'Australien est une sorte d'OVNI dans un milieu extrêmement feutré, pour ne pas dire verrouillé, en termes de liberté d'expression. Caractériel, moqueur, arrogant, drôle, exaspérant, talentueux et on en passe, le joueur de 21 ans est l'une des starlettes du circuit ATP depuis son éclosion en 2014. Certains s'en souviennent par exemple comme de celui qui avait fait une Kevin Garnett (sur Carmelo Anthony) à Stan Wawrinka au beau milieu d'un match, évoquant au Suisse le fait qu'un autre joueur pro (Kokkinakis) avait couché avec sa petite-amie... La classe. Figurez-vous que cette grande gueule est également fan de basket. Un die-hard fan, même. Il a raconté la genèse de sa passion pour la NBA et plus particulièrement pour les Boston Celtics dans un article rédigé pour le Players Tribune cette semaine. A chaque fois qu'il se trouve à l'étranger pour disputer un tournoi, Kyrgios passe l'essentiel de ses nuits à regarder des matches des C's en streaming sur son téléphone plutôt que de récupérer pour préparer son match du lendemain...  Voici quelques extraits.

Sur Isaiah Thomas

"J'adore Isaiah. Quand il est chaud et commence à marquer de partout, il n'y a aucun autre joueur que je préfère regarder en NBA. Ce mec, c'est le nouveau Iverson. Je crois que je vais commencer à jouer avec un bandeau vert pour représenter les Celtics comme il le fait".

Son pire souvenir de fan

"Sachez que le WiFi est l'une des 5 priorités dans ma vie. Vous n'avez rien expérimenté dans votre vie tant que vous n'avez pas été obligé de suivre un match NBA en streaming sur votre téléphone en Chine. C'était horrible. C'était lors de la finale de Conférence Est entre Boston et Miami en 2012. Ma connexion n'était pas bonne, l'image partait et revenait sans cesse, je n'y comprenais plus rien. C'est une chose de voir son équipe perdre un match décisif. Mais c'est encore un autre supplice que de la voir perdre sur un streaming pourri".

Les origines de sa passion

"On me demande souvent pourquoi je suis devenu un fan inconditionnel des Celtics alors que je suis Australien. J'ai une douzaine de maillots, mais je n'ai jamais été là-bas... Cet amour me vient... des jeux vidéo. En 2005, alors que j'avais 11 ans, j'ai joué à NBA Live sur PSP et ça m'occupait entre deux tournois. Je trouvais que le logo était cool alors j'ai démarré une saison avec eux. Il faut se souvenir qu'à cette époque, c'était l'une des plus mauvaises équipes de la ligue, donc on ne peut pas m'accuser d'avoir suivi le mouvement. Heureusement, Paul Pierce était mortel, il avait 89 je crois et un jumpshot irréel. Je suis tombé amoureux de "The Truth" tout de suite, mais il y avait quelques autres personnages fous comme Scalabrine, Ricky Davis ou Wally Szczerbiak".  

Kevin Garnett, son modèle

"Quand le megatrade de 2008 est arrivé, c'était le plus beau jour de ma vie. Kevin Garnett est mon modèle en termes d'état d'esprit. C'est mon joueur préféré. Tout le monde le veut avec soi, mais pas dans le camp d'en face. Peut-être qu'il a offensé pas mal de monde, mais il est prêt à tout pour gagner. Tout ce qu'il fait, c'est pour que son équipe gagne. Pour durer aussi longtemps en NBA, faut être un compétiteur. Un incroyable compétiteur". https://www.youtube.com/watch?v=qGk9nzhXGMk