Les Lakers sont kiffants, le boss c’est LeBron : ce qu’on a retenu de la nuit

Vous avez opté pour le sommeil ? Pas de problème, on vous fait une session de rattrapage sur les enseignements de la nuit en NBA.

Shaï MamouPar Shaï Mamou  | Publié  | BasketSession.com / MAGAZINES / Focus
Les Lakers sont kiffants, le boss c’est LeBron : ce qu’on a retenu de la nuit
Il y a tellement de matches, d'actions et d'histoires qui se disputent et s'écrivent chaque soir en NBA qu'il est difficile de garder un œil sur toutes les performances et les anecdotes. Mais notre crew est là pour vous mettre au parfum des infos les plus pertinentes (ou non) de la nuit. - Si les Cavs finissent avec le meilleur bilan de la ligue (il n'y que 10 matches de joués, mais c'est quand même bien parti), il n'y aura pas à se demander qui de Westbrook ou Harden a fait les perfs les plus extraordinaires et mérite d'être MVP. Il l'a encore prouvé cette nuit avec une perf diablement maîtrisée et intelligente face aux Raptors (28 points, 14 passes et 9 rebonds), le patron, c'est LeBron James. - C'est encore trop tôt pour tirer une conclusion définitive après seulement dix matches, mais ce n'est peut-être pas un hasard si les Bulls ont fait forte impression sans Rajon Rondo hier soir. Damian Lillard a été limité à 7/22 pendant que Jerian Grant plantait 18 pts. C'est déjà une meilleure performance au scoring que Rondo depuis le début de la saison. Pour rappel, les Bulls encaissent 12 points de moins sur 100 possessions quand l'ancien All-Star est sur le banc alors qu'ils marquent sensiblement le même nombre de points. Et en attaque, le net rating des joueurs d'Hoiberg avec Rondo est de - 0,2. Sans lui, de +12,8... - Est-ce que les Lakers ne seraient pas déjà candidats au playoffs ? Genre, vraiment, dès cette saison ? Quand on voit Julius Randle, en triple-double cette nuit face aux Nets, assumer sa grande gueule en faisant des stats (aka se transformer en Draymond Green) et D'Angelo Russell afficher déjà un peu plus de maturité dans son jeu, ça fait réfléchir... - Les deux ados font en plus tout pour montrer qu'ils sont potes. "How about Julius Randle tonight ?", a ainsi tweeté Russell après la rencontre, alors que Randle avait lui expliqué que c'est le premier quart-temps "énorme" de Russell qui lui avait permis de se lâcher ensuite. C'est beau l'amour, au début... - Ah mais en fait Luke Walton n'était pas qu'un vulgaire Roger Lemerre qui utilise le taf de son prédécesseur Aimé Jacquet/Steve Kerr pour récupérer les compliments ? - Les Lakers ont le même bilan que les Blazers, candidats au top 4 avant le coup d'envoi de la saison. D'ailleurs, pour le moment, Portland, c'est un peu inquiétant. Le calendrier était plutôt facile jusque là (hormis des duels contre les Warriors et Clippers) et ils n'ont pas su en profiter. Pas facile de confirmer une fois que l'on n'est plus la surprise et la fraîcheur du moment. - Personne ne parle de lui (sauf Antoine Pimmel) et ça lui convient bien. Kemba Walker a encore planté 30 points face aux Wolves cette nuit à 12/19 et avec 6 passes et 5 rebonds. L'ancien de UConn continue de gentiment bouter Isaiah Thomas hors des 12 sélectionnés à l'Est pour le prochain All-Star Game. - Les Wolves galèrent un peu, certes, mais Tom Thibodeau peut déjà se vanter d'avoir transformé Zach LaVine en shooteur fiable. Après 10 matches, le trampoline humain de Minneapolis tourne à 46% en prenant plus de 6 shoots extérieurs en moyenne. Cette nuit, lors de la défaite contre Charlotte, LaVine a encore réussi un 5/10 très encourageant et on peut imaginer le retrouver dans le top 10 des meilleurs pourcentages d'adresse dans le domaine en fin de saison, ce qui serait un développement assez inattendu. - Foutu pour foutu, Erik Spoelstra s'amuse à mettre des cinq expérimentaux tous les soirs. Après l'expérience Luke Babbitt, qui a regagné le banc cette nuit, place à l'improbable Rodney McGruder, l'ancien arrière de Atomeremu en Hongrie... - Saluons encore une fois les Brooklyn Nets, qui en deux ans sont passés de la plus emmerdante des "bonnes" équipes, à la plus accrocheuse et plaisante des "pires". Good job, Kenny Atkinson. - Couvé par Luke Walton, Brandon Ingram est tranquillement en train de progresser.    
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