5 raisons de kiffer le Magic la saison prochaine

Le Orlando Magic n'a gagné que 103 victoires lors des quatre dernières saisons mais la franchise est prête à refaire du bruit à l'Est.

5 raisons de kiffer le Magic la saison prochaine
Le départ de Dwight Howard n'a pas vraiment souri au Orlando Magic. La franchise a eu du mal à gérer le transfert de son ancienne superstar et, malgré l'arrivée de nombreux jeunes joueurs prometteurs, elle n'a jamais renoué avec le succès depuis. Seulement 103 victoires en quatre saisons et autant d'année sans qualification en playoffs, bien évidemment. Les dysfonctionnements au sein de l'organisation ont souvent été pointés du doigt. Dernier exemple en date avec la démission soudaine de Scott Skiles, nommé seulement un an plus tôt. Mais le Magic a trouvé en Frank Vogel un successeur plus qu'idéal et peut désormais se projeter sereinement vers l'avenir. C'est fois-ci, c'est la bonne et on vous explique pourquoi.

Parce que Frank Vogel

A 42 ans, Frank Vogel est un coach jeune mais déjà expérimenté. Il a coaché les Indiana Pacers pendant six saisons et s'est qualifié pour les playoffs à cinq reprises. Il a même mené son équipe en finale de Conférence par deux fois. Réputé pour ses vertus défensives, il a typiquement le profil recherché par le Orlando Magic : un entraîneur charismatique, proche de ses joueurs, respecté par les différents membres de la ligue mais un aussi habile tacticien capable de tirer le meilleur de son effectif. Il devrait bénéficier du boulot défensif déjà entamé par Scott Skiles au cours de l'exercice précédent et le Magic est susceptible de passer un cap de ce côté du terrain l'an prochain. Le pedigree de Vogel sera également un atout lorsque les dirigeants floridiens partiront à la chasse aux free agents en juillet prochain. En choisissant le bon coach, le Magic envoie un message positif aux joueurs NBA éventuellement intéressés par l'idée de rejoindre une jeune équipe ambitieuse. Sa nomination amène une vibe positive au sein de l'organisation juste avant un été décisif. Les belles performances de Roy Hibbert, Miles Turner ou encore Ian Mahinmi au contact de Frank Vogel laisse penser que Nikola Vucevic, dont les statistiques sont dignes d'un All-Star, pourrait lui aussi progresser, notamment en défense, auprès de son nouvel entraîneur.

Parce que le Orlando Magic aura de l'espace sous le Cap

[superquote pos="d"]Le Magic rêve d'Al Horford[/superquote]Nous avons abordé plus haut l'influence positive de Frank Vogel lors de la prochaine free agency. Le Magic entend bien se montrer actif sur le marché. La hausse du Salary Cap, ou plutôt son explosion, assure à la franchise floridienne la possibilité de recruter un ou deux joueurs d'impact tout en conservant son noyau dur. Al Horford, intéressé à l'idée de jouer au sein d'un état plus "hispanique", est l'une des cibles de l'organisation au même titre que Chandler Parsons, Mike Conley ou encore... Dwight Howard. Les dirigeants auront des dollars à dépenser et, par la même occasion, des opportunités de renforcer un effectif qui était encore à la course pour les playoffs en février. Orlando a gagné 35 matches l'an passé et il n'est pas impossible d'imaginer Vucevic et ses coéquipiers accrocher la post-saison à l'Est si un ou deux joueurs confirmés, pas nécessairement des stars, venaient à poser leurs valises en Floride.

Parce qu'Evan Fournier

Même s'il est restricted free agent cet été, Evan Fournier devrait à nouveau porter la tunique du Magic l'an prochain. Avec un contrat tout neuf. C'est en tout cas le scénario le plus plausible. Le Français s'est imposé comme un "glue guy" capable de tout bien faire au sein de la rotation d'Orlando l'an passé. Il était même un candidat au titre de MIP en début de saison avant d'accuser légèrement le coup. Il a tout de même terminé avec plus de 15 points par match en 79 matches et 71 titularisations. Des statistiques qui devraient lui ouvrir les portes d'un deal assez juteux. Fournier a les atouts pour s'affirmer comme une valeur montante à son poste en NBA et, à 23 ans, sa progression ne fait que commencer.

Parce que l'effectif est jeune

C'est un peu toujours le même constat en NBA - et ailleurs. Lorsqu'une franchise dispose d'un roster assez jeune, l'organisation est souvent promis à un avenir brillant. Evidemment la réalité est parfois tout autre mais le Magic a encore le droit de rêver. Avec Elfrid Payton, Nikola Vucevic, Evan Fournier, Victor Oladipo, Mario Hezonja, Aaron Gordon et consorts mais aussi un pick aux portes du top 10 (onzième choix) lors de la prochaine draft, l'effectif est peuplé de jeunes prometteurs susceptibles de se développer au plus haut niveau. Il manque sans doute une vraie star dans le lot mais ces gars-là ont encore droit au bénéfice du doute et force est de constater qu'ils ont tout de même gagné dix matches de plus d'une saison sur l'autre.

Parce qu'Aaron Gordon

[superquote pos="d"]Aaron Gordon MIP ? [/superquote]Le quatrième choix de la draft 2014 est un formidable athlète dont les dunks époustouflants suffisent à pousser un fan lambda à matter quelques matches du Orlando Magic. Claquettes, contres spectaculaires ou tomars incroyables sont le quotidien de l'ancien prodige d'Arizona. Mais limiter Aaron Gordon à ses qualités athlétiques est une erreur. L'ailier-fort bondissant se repose, il est vrai, principalement sur son physique, mais il a montré de belles choses pour sa seconde saison en NBA et il cumulait plus de 9 points et 6 rebonds en à peine 24 minutes. Il ne serait pas étonnant qu'il passe lui aussi un vrai cap la saison prochaine, surtout s'il est associé au poste d'ailier-fort par Frank Vogel. Voilà un candidat crédible au trophée de MIP.