Power Ranking : 15-11, tout à prouver

La saison débute bientôt. On vous a préparé une petite présentation au cas où vous auriez tout loupé cet été. On remonte dans le classement avec cinq équipes ambitieuses mais pas toujours sûres d'elles.

Power Ranking : 15-11, tout à prouver
On continue notre power ranking, avec la troisième partie et les équipes qui finiront, selon nous, entre la 15ème et la 11ème place. Des Nets aux Wizards, ces franchises abordent la saison à venir avec de l'ambition mais ne peuvent plus jouer la carte de la surprise. En avant-première, on vous révèle ce qu’il peut arriver de mieux ou de pire à chacune des équipes concernées.

15 - Brooklyn Nets (6e à l'Est)

Ce qu’ils ont foutu cet été

Ca a quand même pas mal bougé à BK ces derniers mois. Exit Jason Kidd et son Parkinson sélectif (lorsqu'il a un gobelet dans les mains.), bienvenue à Lionel Hollins, un coach qui a bâti une équipe redoutable à Memphis et dont on se demandait quand il allait enfin retrouver un job. Malheureusement, Hollins a déjà perdu l'un des briscards du groupe, Paul Pierce, parti rejoindre la jeune meute des Wizards. Si on lui avait laissé le choix entre Kevin Garnett et "The Truth", on peut penser que l'ancien coach des Grizzlies aurait opté pour le second, bien plus affuté et moins proche de l'arthrose. Au niveau des arrivées, les Nets ont récupéré l'excellent Jarrett Jack, dont on doute néanmoins qu'il soit une vraie amélioration par rapport à Shaun Livingston, l'un des joueurs les plus réguliers du roster l'an dernier et aujourd'hui parti pour Golden State. La vraie recrue se nomme au final Brook Lopez, qui change radicalement le visage du groupe par ses qualités à l'intérieur. Mais le pied du plus connu des jumeaux de Stanford tiendra-t-il la distance ? On surveillera aussi Bojan Bogdanovic, très bon au Mondial et capable d'amener du punch à une équipe mollassonne. En interne, ce n'est pas franchement la joie non plus, puisque Mikhail Prokhorov tente de vendre la franchise au plus offrant pendant qu'un bénéfice est possible.

Le scénario parfait

Lionel Hollins parvient à rendre la raquette Garnett-Lopez aussi mordante que son duo de base Gasol-Randolph à Memphis et puise dans ses économies pour offrir une cheville bionique à Deron Williams, qui retrouve son niveau et participe au All-Star Game. Les Nets finissent sur le podium à l'Est. Jay-Z fait jouer ses relations et convainc Kevin Durant de signer à Brooklyn à la fin de son contrat, de quoi assurer l'avenir.

Le scénario catastrophe

En déplacement à Brooklyn avec Milwaukee, Jason Kidd s'arrange pour renverser son gobelet de coca devant Brook Lopez et provoque une nouvelle blessure au pied du pivot All-Star. Kevin Garnett mais se bloque le dos en gueulant de façon trop vive "Anything's possible !" après son premier double-double de la saison. L'équipe repose sur Deron Williams qui fait tout son possible pour forcer un trade vers Salt Lake City. L'équipe échoue au 9e rang de la Conférence Est.

Le MVP de l’équipe : Joe Johnson

On a beau dire qu'il a signé un contrat d'escroc, les qualités de Joe Johnson sont indéniables. Assez régulier l'an dernier, il a tenu la baraque avec Paul Pierce et aura encore un rôle important cette année. Avec le départ de "The Truth", il va devoir endosser encore un plus de responsabilités offensives. "Joe Cool" aura-t-il assez de jus pour ça ?    

L'Unabomber du vestiaire : Jorge Gutierrez

A force que ses coéquipiers le prennent pour le concierge du Barclays Center, le meneur mexicain risque de se faire justice tout seul...

Le cinq que l’on veut voir

Deron Williams : Le fantôme de l'un des meilleurs meneurs de la ligue. A 70%, il serait déjà très utile à Brooklyn. Joe Johnson : Il a beau être surpayé, son sang froid et son expérience seront indispensables. Mirza Teletovic : Chouchou du public, le Bosnien va voir l'occasion de faire pleuvoir comme bon lui semble. Kevin Garnett : Ce serait triste de voir KG quitter la scène sans un sursaut d'orgueil et aussi mobile qu'un grand-père. On veut y croire ! Brook Lopez : Si son pied tient, les ambitions de Brooklyn peuvent être revues à la hausse.

Le roster

Meneurs/Arrières : Deron Williams, Joe Johnson, Jarrett Jack, Alan Anderson, Jorge Gutierrez, Markel Brown, Marquis Teague. Ailiers : Mirza Teletovic, Bojan Bogdanovic, Serguey Karasev, Cory Jefferson. Intérieurs : Kevin Garnett, Brook Lopez, Mason Plumlee, Jerome Jordan, Willie Reed. Coach : Lionel Hollins.

La note sur l’échelle du tanking : 8/20

Une seule bonne raison de les suivre

Les coups de chaud de Mirza Teletovic, capable de rentrer 6 ou 7 trois points de suite si l'occasion se présente.

14 - Memphis Grizzlies (9e à l'Ouest)

Ce qu’ils ont foutu cet été

Pas grand chose, comme d'habitude serait-on tenté de dire... Les Grizzlies sont l'une des équipes les plus solides de la Conférence Ouest depuis plusieurs années grâce au boulot de Lionel Hollins. C'est avec un 5 de départ inchangé que l'on devrait retrouver Memphis, dont la seule recrue de marque est Vince Carter. L'ancien dunkeur des Raptors va jouer les 6e hommes expérimentés dans le Tennessee pour ce qui pourrait être son dernier contrat. Dave Joerger, le coach, va tenter d'imposer davantage sa patte après avoir failli quitter le navire l'an dernier sur un malentendu, mais il semble que les Grizzlies manquent toujours de ce petit quelque chose qui transforme une bonne équipe en un contender.

Le scénario parfait

Grâce à l'effet "contract year" Marc Gasol pète tout et redevient le meilleur pivot de l'Ouest. Mike Conley passe un cap et est enfin considéré à sa juste valeur. Grâce à une opération miracle, Vince Carter retrouve lui sa détente et se remet à dunker sur tout le monde, annonçant au passage qu'il veut jouer jouer jusqu'à 63 ans. Enfin, miracle, Tony Allen est élu défenseur de l'année. Memphis déjoue encore les pronostics et se qualifie à nouveau confortablement pour les playoffs.

Le scénario catastrophe

Après avoir tenté de défier Michael Jordan en un contre un l'an dernier, Rob Pela, le proprio de la franchise veut encore faire parler de lui. Il organise un 2 vs 2 entre Zach Randolph, Marc Gasol et la doublette Justin Timberlake-Benjamin Presley (petit-fils de...). Ses deux stars se pètent alors que Kosta Koufos a raccroché les baskets pour se porter candidat à la présidence de la Grèce. Du coup, Earl Clark et Hassan Whiteside font toute la saison dans la raquette et les Grizzlies finissent 11e de la Conférence Ouest...

Le MVP de l’équipe : Marc Gasol

L'Espagnol s'est fait subtiliser son titre de meilleur défenseur de la ligue par Joakim Noah, a connu des blessures puis un Mondial pourri. C'est le moment où jamais de relever la tête alors qu'il entre dans sa dernière année de contrat. De grosses perfs devraient l'aider à capitaliser pour sa fin de carrière.  

L’unabomber du vestiaire : Tony Allen

Au cas où les recrues ne sont pas encore au courant, il ne faut pas parier de pognon avec Tony Allen. Lors d'un trajet en avion, celui-ci avait dégommé OJ Mayo, coupable d'avoir été mauvais payeur après une partie de cartes. Aujourd'hui, Mayo a pris 15 kg et joue à Milwaukee. Il y a matière à réflexion pour ceux qui voudraient jouer les audacieux...  

Le cinq que l’on veut voir

Mike Conley : Auteur d'une progression discrète mais intéressante, il reste l'un des meneurs les plus sous cotés de la ligue. Tony Allen : Il doit prouver qu'il est toujours l'un des meilleurs défenseurs à son poste. Tayshaun Prince : Il n'a plus le même impact que lors de ses années à Detroit mais son expérience sera précieuse. Zach Randolph : Un peu ronchon la saison dernière, on ne sait pas s'il peut encore afficher un niveau de All-Star. Marc Gasol : Il doit vite faire oublier son Mondial décevant et regagner ses galons de roc à l'intérieur.

Le roster

Meneurs/Arrières : Mike Conley, Nick Calathes, Tony Allen, Courtney Lee, Jordan Adams, Beno Udrih, Kalin Lucas. Ailiers : TayShaun Prince, Vince Carter, Quincy Pondexter, Earl Clark, John Leuer, Jarnell Stokes, Patrick Christopher. Intérieurs : Marc Gasol, Zach Randolph, Kosta Koufos, Hassan Whiteside Coach : David Joerger.

La note sur l’échelle du tanking : 5/20

Une seule bonne raison de les suivre : Vince Carter

Il ne nous reste pas énormément de matches pour profiter de Vince Carter. S'il ne fait plus lever les foules grâce à ses dunks, "Vinsanity" reste un beau joueur qui a su se reconvertir en toute humilité en acceptant ses limites physqiues. Il devrait encore être l'un des meilleurs 6e hommes de la saison.    

13 - New Orleans Pelicans (8e à l'Ouest)

Ce qu’ils ont foutu cet été

L'été a été studieux mais peu agité en Louisiane. La star locale Anthony Davis était occupée à marcher sur les intérieurs adverses au Mondial avec son coach Monty Williams, alors que les dirigeants ont effectué un recrutement discret mais intelligent. Omer Asik a débarqué en fin de contrat en même temps que l'expérimenté John Salmons. Les objectifs ont été bien définis, continuer de progresser tout en se battant pour la 8e place qualificative pour les playoffs à l'Ouest. Sans blessures ni fâcheries, il n'y a aucune raison pour que NOLA ne soit pas dans le coup.

Le scénario parfait

Anthony Davis profite des soucis de santé de Kevin Durant et de la volonté d'altruisme accru de LeBron James pour rafler le titre de MVP. L'infirmerie se vide progressivement et les Pelicans s'envolent pour les premiers playoffs de leur jeune histoire.

Le scénario catastrophe

Pendant son sommeil, Anthony Davis est victime d'un canular d'Alexis Ajinça, qui décide de lui raser le sourcil. L'intérieur des Pelicans perd son mojo et finit la saison avec les mêmes stats que Jeff Withey. La Louisiane déclare immédiatement la guerre à la France 311 ans après son indépendance.    

Le MVP de l’équipe : Anthony Davis

La question ne se pose même pas tant le jeune intérieur est déjà à un niveau effrayant. Il va maintenant devoir prouver qu'en plus d'afficher des stats exceptionnelles, il peut aussi être un leader d'équipe et un joueur capable de rendre les autres meilleurs.      

L’unabomber du vestiaire : Patric Young

Excellent avec Florida l'an dernier, voilà longtemps qu'on n'avait pas vu un joueur avec une telle masse musculaire en NCAA. Non drafté, il peut forcer le passage pour intégrer la rotation des Pelicans et prouver qu'il avait les biscottos pour être choisi.

Le cinq que l’on veut voir

Jrue Holiday : Lorsqu'il en aura fini avec les blessures, on veut le voir revenir au niveau All-Star. Eric Gordon : Lui aussi embêté par sa santé, il a besoin d'enchaîner les matches pour retrouver de sa superbe. Tyreke Evans : On a l'impression qu'il stagne depuis son titre de Rookie of the year. Une polyvalence et un talent certains. Anthony Davis : Déjà candidat au titre de MVP ? Il n'est pas uniquement le futur de cette franchise. Il incarne aussi le présent grâce à des qualités hors-norme. Omer Asik : Une recrue intelligente. Sa complémentarité avec Davis saute aux yeux.

La note sur l’échelle du tanking : 7/20

Le roster

Meneurs/Arrières : Jrue Holiday, Eric Gordon, Austin Rivers, Russ Smith, Dionte Christmas. Ailiers : Tyreke Evans, John Salmons, DJ Stephens, Ryan Anderson, Luke Babbitt, Darius Miller, Kevin Jones. Intérieurs : Anthony Davis, Alexis Ajinça, Omer Asik, Patric Young, Jeff Withey. Coach : Monty Williams.

Une seule bonne raison de les suivre

Se faire une opinion définitive sur cette vraie question existentielle : Austin Rivers est-il juste pistonné ou y a-t-il un basketteur caché en lui.

12 - Toronto Raptors (5e à l'Est)

Ce qu’ils ont foutu cet été

Les deux recrues majeures des Raptors durant l'intersaison sont plus des petits ajouts pour rendre les Canadiens plus crédibles que des véritables renforts de poids. Lou Williams, en 6e homme, et James Johnson, hyper athlétique et énergique, vont néanmoins donner une belle profondeur de banc à Dwane Casey. Pour le reste, Masai Ujiri a surpris son mode en draftant l'inconnu brésilien Bruno Caboclo, annoncé comme le "KD sud-américain. L'essentiel a été fait en conservant Kyle Lowry et en reconduisant un 5 de départ qui va en emmerder plus d'un. Après l'étonnante saison dernière, les Raptors sont attendus au tournant et vont devoir trouver une alchimie encore plus probante pour dépasser le 1er tour des playoffs.

Le scénario parfait

Tous les joueurs du 5 franchissent un cap et la faiblesse de la Conférence Est permet aux Raptors de finir 3e derrière Cleveland et Chicago. Kyle Lowry prouve qu'il ne s'est pas uniquement bougé les fesses pour signer un beau contrat et enchaîne les triple-doubles. Malgré la campagne "We want Nando De Colo back" à mi-saison, les Raptors font corps et atteignent les demi-finales de Conférence.

Le scénario catastrophe

L'effet de surprise ne marche plus et tout le monde veut se payer les Raptors pour que Drake ferme sa bouche. Les fans de Toronto se rendent comptent à mi-saison qu'en fait ils n'en ont rien à secouer du basket et retournent en masse voir les Maple Leafs faire du patin. Masai Ujiri pousse le bouchon un peu trop loin en voulant montrer qu'il est le meilleur GM de la ligue et monte un trade pour faire revenir Andrea Bargnani. Pas de playoffs.

Le MVP de l’équipe : DeMar DeRozan

All-Star l'an dernier, plus pour récompenser la belle prestation de l'équipe que grâce à des matches phénoménaux, DeMar DeRozan est néanmoins devenu un scoreur régulier et bien plus efficace. Il a toutefois encore besoin de franchir un cap des deux côtés du terrain pour prouver qu'il a l'envergure d'un All-NBA player. Vu l'éthique de travail et la détermination du bonhomme, ça n'a rien d'impossible.

L’unanbomber du vestiaire : Jonas Valanciunas

Plutôt bon durant le Mondial dans la continuité de ce qu'il avait proposé en NBA l'an dernier, ses dirigeants attendent de lui qu'il se montre un peu plus discipliné tactiquement et surtout qu'il fasse mentir la réputation de gros buveurs des Lituaniens (le record mondial d'alcoolémie a longtemps été détenu par un compatriote). En gros, qu'on ne le revoit pas sur un mugshot comme l'an dernier avec 3 grammes dans le sang.

Le cinq que l’on veut voir

Kyle Lowry : Il a réussi à signer un joli contrat grâce à une saison de haut niveau. Prochaine étape le All-Star Game ? Terrence Ross : Encore un peu irrégulier, il a néanmoins de la dynamite dans les jambes. DeMar DeRozan : Il doit prouver qu'il peut être mieux qu'un All-Star occasionnel. Amir Johnson : Sans son énergie, les Raptors n'iraient pas bien loin. Essentiel. Jonas Valanciunas : Le talent est là et de plus en plus visible. Il va juste devoir arrêter de n'en faire qu'à sa tête.

Le roster

Meneurs/Arrières : Kyle Lowry, Grevis Vasquez, Lou Williams, Terrence Ross, Will Cherry. Ailiers : DeMar DeRozan, Bruno Caboclo, Landry Fields, Jordan Hamilton, James Johnson, Patrick Patterson. Intérieurs : Jonas Valanciunas, Amir Johnson, Chuck Hayes, Tyler Hansbrough, Lucas Nogueira, Greg Stiemsma. Coach : Dwane Casey

La note sur l’échelle du tanking : 6/20

Une seule bonne raison de les suivre

Les tomars de Terrence Ross. En plus d'être un bon dunkeur de concours, le 3e année est hyper spectaculaire en match. Sa vitesse d'exécution en transition et sa puissance au moment de décoller sont quasiment sans égales dans cette ligue.

11 - Washington Wizards (4e à l'Est)

Ce qu’ils ont foutu cet été

Au niveau recrutement, les Wizards se sont fait plaisir et ont magnifiquement géré leur été. Drew Gooden, excellent en deuxième partie de saison dernière, a resigné, Paul Pierce a débarqué pour amener l'expérience qui faisait défaut l'an dernier et DeJuan Blair est venu densifier une raquette que l'on peut aujourd'hui considérer comme l'une des meilleures de la ligue en termes de profondeur. Ecarté de Team USA, John Wall a tranquillement ruminé dans son coin en jurant qu'il ferait encore mieux que l'an dernier, Otto Porter et Glen Rice ont bossé pour pouvoir contribuer davantage que l'an dernier et le reste du groupe a oeuvré pour que Washington s'installe durablement à l'Est. DC a tout d'un prétendant au podium de la Conférence, reste maintenant à le prouver en saison régulière.

Le scénario parfait

Plus affuté que jamais, Paul Pierce apporte le côté vétéran qui manquait un peu aux Wizards l'an dernier. Dans son sillage, Wall et Beal passent un nouveau cap alors que, miracle, Nene réussit à enchaîner les matches. Encore mieux, Marcin Gortat parvient à convaincre Adam Silver (après avoir demandé à la mafia polonaise de menacer sa famille quand même), d'autoriser les bastons en NBA. Washington surprend encore et double Chicago et Cleveland pour la 1e place à l'Est.

Le scénario catastrophe

Il a malheureusement déjà commencé avec la blessure au poignet de Bradley Beal. Bien que talentueux, le roster des Wizards regorge de joueurs qui n'ont pas été épargnés par les blessures durant leur carrière. Le banc a beau être talentueux, on ne voit pas Washington se relever si ses joueurs-clés sont indisponibles...

Le MVP de l’équipe : John Wall

Après des premières saisons un peu décevantes dans la ligue, John Wall s'est fait violence l'an dernier et a connu une progression impressionnante en termes de leadership et de lucidité dans ses choix. La marge de progression reste importante, mais son statut de All-Star peut lui donner la confiance nécessaire pour franchir ce nouveau cap et donner raison à son compère, l'excellent Bradley Beal, qui affirmait il y a peu que les Wizards avaient le meilleur backcourt de la NBA.

L’unabomber du vestiaire : Kévin Séraphin

 En pré-saison, le Français a montré qu'il avait les qualités pour être un membre actif de la rotation des Wizards. Mais Randy Wittman ne lui laissera rien passer et au moindre faux pas il pourrait vivre sa dernière saison en NBA depuis le banc. On lui souhaite évidemment d'atteindre la maturité et d'être l'energizer du groupe en sortie de banc pour mettre en avant les qualités qu'on lui connait.

Le cinq que l’on veut voir

John Wall : La marge de progression est encore importante mais on a l'impression que le déclic a eu lieu. Bradley Beal : Du très lourd potentiellement s'il ne se blesse pas à répétition. Paul Pierce : L'une des dernières saisons du Paulo, profitons-en. Nene : Le cauchemar de Joakim Noah. Marcin Gortat : Le Polish Hammer a fait un bien fou l'an dernier et doit confirmer.

Le roster

Meneurs/Arrières : John Wall, Bradley Beal, Andre Miller, Xavier Silas, Garrett Temple Ailiers : Paul Pierce, Otto Porter, Glen Rice, Martell Webster, Rasual Butler, Damion James Intérieurs : Nene, Marcin Gortat, Kévin Séraphin, DeJuan Blair, Drew Gooden,  Kris Humphries. Coach : Randy Wittman

La note sur l’échelle du tanking : 6/20

Une seule bonne raison de les suivre

Drafté en 3e position l'an dernier, Otto Porter a été tellement blessé qu'on n'a pas pu juger sur pièce s'il méritait ce statut. De ce qu'on a vu en pré-saison et sur son passé à Georgetown, il pourrait être l'une des belles surprises de la saison.