Rashard Lewis évoque la déliquescence du Magic

Aujourd'hui role player à Miami, Rashard Lewis n'a pas oublié ses heures fastes au Orlando Magic. La déchéance de la franchise l'a touché.

Rashard Lewis évoque la déliquescence du Magic
"Il n'y a pas si longtemps, nous étions l'une des meilleures équipes de la Ligue, nous étions capables d'atteindre les Finales, de gagner notre Division chaque année et d'être au moins finalistes de Conférence". Rashard Lewis a beau faire partie de la plus redoutable armada de la NBA, le Miami Heat, il n'en oublie pas ses beaux jours à Orlando. Dans un entretien accordé au Orlando Sentinel, l'ancien shooteur du Magic est revenu sur la déchéance progressive de la franchise floridienne, aujourd'hui condamnée à passer par la Draft pour se reconstruire. A ses yeux, c'est le trade de décembre 2010 qui a mis le ver dans le fruit.
"A partir du moment où ils ont fait ce premier trade et envoyé Marcin Gortat et Vince Carter à Phoenix pendant que je partais à Washington, c'est là que les choses ont commencé à aller mal. Tout était une question d'alchimie dans notre équipe. Les gens ont commencé à réclamer des choses, à vider leur sac en public plutôt que de le laisser au vestiaire".
Sacrifié pour laisser leur chance aux plus jeunes Ryan Anderson et Brandon Bass (tous les deux partis depuis...), Lewis a mis du temps à se remettre de son départ pour Washington. Depuis DC, puis Miami, il a constaté impuissant les échecs de la direction floridienne : les arrivées peu concluantes de Jason Richardson, Gilbert Arenas et Earl Clark (finalement utile aux Lakers), le retour d'Hedo Turkoglu (suspendu par la suite pour usage de stéroïdes) et, bien entendu, le mélodrame entre Dwight Howard et Stan Van Gundy qui a mené au départ successif des deux hommes. Avant que le Magic ne redevienne compétitif, celui dont beaucoup avaient raillé le contrat gigantesque et déclaré qu'il était perdu pour le haut niveau aura vraisemblablement remporté sa première et dernière bague de champion.