Rip Hamilton : « Au complet, notre équipe aurait été dingue »

Les Chicago Bulls de Rip Hamilton n'ont jamais pu évoluer avec leur équipe type cette saison en raison des nombreuses blessures.

Rip Hamilton : « Au complet, notre équipe aurait été dingue »
Derrick Rose ? Out, genou. Luol Deng ? Out, maladie virale. Kirk Hinrich ? Out, mollet. Joakim Noah ? Blessé, pied. Marco Belinelli ? Blessé, abdominaux. Taj Gibson, Rip Hamilton ? Bon ça va, on ne va pas faire la liste complète. Oui, les Chicago Bulls ont été dévastés par les pépins physiques comme d'autres équipes avant eux. Mais tout de même, on peut se demander quel aurait été le visage de la Windy City avec un effectif au complet. Pour Rip Hamilton, c'est simple, les Bulls seraient "complètement fous" :
"Si on est en bonne santé, c'est dingue. C'est dingue comme notre équipe serait forte. Dingue, c'est tout ce que je peux dire", s'exclame le vétéran à ESPN. "Je veux l'opportunité de jouer avec Derrick. C'est quelque chose que l'on regrette, ne pas avoir pu jouer ensemble."
Les dirigeants des Bulls ont fait venir Rip Hamilton il y a deux étés dans l'optique d'ajouter un arrière capable de scorer sans avoir le ballon en main aux côtés de Derrick Rose. Finalement, les deux compères n'ont presque jamais joué ensemble. Rip était lui venu pour gagner une nouvelle bague, après son premier titre décroché avec les Pistons en 2004. Avec les blessures, Chicago n'a jamais vraiment été en position de concourir :
"Gagner un championnat. C'est pour ça que j'ai quitté Detroit. J'ai vu (à Chicago) une opportunité d'être champion. Mais les blessures sont parfois difficile à avaler."
Comme le rappelle Rip Hamilton, "les blessures font partie du jeu". Les Chicago Bulls vont déjà pouvoir se concentrer sur la prochaine saison avec un noyau de joueurs talentueux et travailleurs. En revanche, pour Hamilton, l'aventure pourrait s'arrêter là. Les dirigeants ont déjà prévu de couper le joueur via un buyout. Disparu de la rotation avant de revenir en grâce, le vétéran de 35 ans en est sans doute conscient depuis un moment. D'où ce goût amer de n'avoir jamais pu jouer avec une équipe au complet...