Ces 5 rookies méconnus qui vont briller cette saison

Zoom sur des jeunes joueurs que personne n’attendait mais qui sont pourtant prêts à contribuer pour leur équipe dès leur première année en NBA.

Ces 5 rookies méconnus qui vont briller cette saison
C’est toujours sympa de faire le connaisseur lors d’une discussion basket en citant le nom d’un joueur peu connu mais amené à casser la baraque. C’est aussi pratique pour les amateurs de Fantasy de savoir quels sont les jeunes – donc pas chers – capables de rapporter des points virtuels à leur équipe chaque semaine. Mais pour ça, mieux vaut bien connaître les rookies capables d’avoir un vrai rôle dès leur première saison NBA. Pas seulement les stars de la draft mais aussi les autres. Les bonnes affaires. Voici cinq « steals » potentiels réalisés cet été.

Kyle Kuzma (Los Angeles Lakers)

Le Rookie Of The Preseason ! Jamais un joueur drafté en fin de premier tour (27e choix) n’a suscité un tel engouement avant le coup d’envoi d’une saison. Une popularité qu’il doit évidemment en partie à l’ère des réseaux sociaux et au fait de jouer pour les Los Angeles Lakers. Mais « King Kuzma » s’est d’abord fait un nom sur le terrain. Ses 30 points et 10 rebonds postés en finale de la Summer League ont mené l’équipe estivale des Angelenos au titre. Lui raflait pendant ce temps le titre de MVP de l’ultime rencontre. Quelques semaines plus tard, il a donc fait le show en pré-saison en terminant avec 17,3 points par match. Dans le top quinze NBA au scoring. Et évidemment le plus prolifique parmi les rookies. Long et mobile, cet ailier-fort a le profil du joueur idéal pour les Lakers, une équipe qui veut s’inspirer des Golden State Warriors. Pour Magic Johnson, son Président, cela ne fait aucun doute : le « steal » de la draft, c’est lui.

Jordan Bell (Golden State Warriors)

C’est à croire que les adversaires de Golden State tendent le bâton pour se faire battre. Avant même le soir de la draft, la plupart des scouts US considéraient Jordan Bell comme l’une des valeurs sûres parmi les rookies. Pas le jeune joueur avec le plus de potentiel, certes, mais un garçon capable de contribuer dès maintenant à une équipe au plus haut niveau. Physiquement, mentalement, il est prêt. Comment même les Warriors, qui ne possédaient AUCUN pick, ont pu mettre la main dessus ???? Les dirigeants ont simplement lâché 3,5 millions aux Chicago Bulls pour piocher Bell avec le 38e choix. Bravo d’ailleurs aux taureaux, équipe en reconstruction qui ne prend même pas la peine de drafter un jeune joueur déjà rôdé pour les batailles NBA… bref. Après quelques belles performances en Summer League et en pré-saison, l’intérieur mobile, puissant et polyvalent – il est comparé à Draymond Green – a déjà gagné sa place dans la rotation des champions en titre. Continuez seulement à vous plaindre que les Warriors dominent la ligue.

Donovan Mitchell (Utah Jazz)

Là, y’a joueur. Donovan Mitchell est le joueur le plus haut drafté (13e choix) parmi les rookies que nous avons retenus. Et il y a des chances qu’il figure dans l’un des deux meilleurs cinq réservés aux débutants à la fin de la saison… parce que le meneur-scoreur passé par Louisville avait le talent pour être drafté plus haut. Il est le joueur idéal pour cette version du Jazz. Surtout avec la blessure de Dante Exum. Le rookie aura du temps de jeu et des opportunités. Il aura même le luxe d’avoir souvent la balle entre ses mains, lui qui aime provoquer, marquer, créer et shooter. Sa franchise a besoin de scoring pour compenser les départs de Gordon Hayward et George Hill. La mission parfaite pour Mitchell.

Caleb Swanigan (Portland Trail Blazers)

Portland avait tout un tas de pick au premier tour de la draft 2017 (trois). Ils en ont échangé deux pour mettre la main sur le dixième choix (Zach Collins). Mais, au final, leur meilleur rookie est peut-être le moins attendu. Celui qu’ils ont choisi avec le 26e pick. Caleb Swanigan était déjà un leader à l’université. Il est un peu plus vieux (20 ans) que ses camarades de promotion. Donc plus expérimenté, même s’il a le luxe de disposer d’une certaine marge de progression. Surtout, il est déjà solide physiquement. L’ailier-fort a fait ses débuts dans le cinq majeur en pré-saison et il ne serait pas impossible qu’il gratte une grosse quinzaine de minutes (ou petit vingtaine) cette année.

John Collins (Atlanta Hawks)

Les Hawks n’ont aucun autre enjeu que de développer les jeunes et de poser les bases de leur futur cette saison. C’est tout bénéfique pour le bondissant John Collins ! Surtout que les intérieurs stars de l’équipe – Dwight Howard et Paul Millsap – ne sont plus là. Le 19e choix de la draft sera donc responsabilisé dès son arrivée en NBA. Ses statistiques ne seront peut-être pas impressionnantes mais il y a des chances qu’il gobe un paquet de rebonds et claque des gros tomars tout au long de l’année.