Tony Parker, MVP des Finales ?

Responsabilisé comme jamais par Gregg Popovich, le meneur des Spurs apparaît comme l'arme offensive n°1 des Spurs face au Heat. Son duel à distance avec LeBron James sera celui des MVP des Finales potentiels.

Tony Parker, MVP des Finales ?
Et si finalement, Tony Parker était davantage formaté pour recevoir le titre de MVP des Finales que celui de la saison régulière ? A vrai dire, cela veut toujours dire qu'il y a un titre au bout, et le meneur tricolore de San Antonio, compétiteur borné, préfèrerait évidemment enfiler une 4ème bague dans les jours à venir que de se gargariser d'un titre individuel qui, historiquement, n'a rien apporté à certains cracks (Charles Barkley, Karl Malone, Allen Iverson, Steve Nash, récemment Derrick Rose...). TP a 31 ans. Il a déjà remporté 3 titres avec ses Spurs de toujours, aux côtés de Tim Duncan et Manu Ginobili. Il pourrait devenir (et on voit mal ce qui pourrait empêcher ça) le premier Français de l'histoire à afficher son sourire de gagneur au plafond du Hall of Fame de Springfield. Tandis qu'une inconnue plane autour du futur à court et moyen termes de Duncan, Gregg Poppovich et Gino (Pop ayant déjà déclaré qu'il prendrait sa retraite le jour même où TD raccrochera ses sneakers), Parker n'a jamais été aussi proche de soulever un 4ème trophée Larry O'Brien et de rejoindre notamment les Robert Parish, Horace Grant, Shaquille O'Neal, Kurt Rambis, Will Perdue ou encore John Salley dans la caste des champions "4 étoiles".

L'année ou jamais ?

Surtout, 2013 (un chiffre impair, c'est bon signe) représente peut-être pour TP la dernière chance de briguer un titre avec la franchise texane (lui a signé fin 2010 une extension de 50M sur 4 ans, celle-ci débutant en 2011-2012), la transition post-Duncan/Gino s'annonçant - quand bien même les Spurs ont toujours 10 coups d'avance - hasardeuse, en tout cas incompatible, instantanément, avec la quête d'un titre NBA (notons qu'il reste deux ans de contrat à un Duncan ressuscité, tandis que Gino sera free-agent cet été, affaires à suivre...). Six ans après ses dernières Finales face aux Cavaliers de... LeBron James (4-0, Parker MVP des Finales), le chef d'orchestre des Bleus s'est vu remettre cette saison les clefs de la franchise par Pop, et apparaît de facto comme la menace n°1 des Spurs face à l'ogre floridien. Au même titre que James, TP a le profil du futur MVP de ses Finales 2013. En soi, c'est déjà la classe.

Injouable sur pick-and-roll

C'est un fait : Tony Parker est sûrement le meilleur meneur du monde sur pick-and-roll (avec CP3), le système offensif le plus utilisé en NBA, avec les fameuses isolations de joueur. Dans une Finale qui va ressembler à une partie d'échecs incessante (Pop "Kasparov" va-t-il manger Spoelstra ?), nul doute que les Spurs vont énormément miser sur la vitesse de leur meneur - balle en main, il est aussi tout là-haut dans le clan des PG d'élite - et sur la qualité des écrans posés par les grands des Spurs (TD, Splitter, Diaw...). Dans ce registre, l'axe 1-5 TP-TD se montre tout bonnement injouable, et l'intelligence de jeu de leurs partenaires (lecture de jeu collective, extra-passes, spacing...) rend l'équation quasi insoluble pour les défenses adverses. Dans le cas de Parker, on parle d'un joueur qui signe cette saison sa 12e apparition en playoffs sans discontinuer (soit depuis ses 19 ans !), donc d'un joueur rompu à la pression des grands moments. Sa capacité à lancer les systèmes commandités par Pop, puis de "sentir" les phases offensives et la défense du Heat, notamment au moment d'utiliser les écrans de ses partenaires, sera l'une des clefs des Finales. On imagine déjà Mario Chalmers et Norris Cole - voire D-Wade - galérer à suivre le loustic, comme on imagine LeBron ou Shane Battier, tous deux excellents défenseurs, rôder en deuxième rideau pour stopper (ou freiner son élan) le dragster. Il existe d'ailleurs une probabilité que Spo choisisse d'envoyer Battier sur TP, à l'image du choix de Scott Brooks de mettre Thabo Sefolosha en défense sur le Français lors des Finales de conf' 2012. Contre Memphis, on a même vu l'expérimenté Parker profiter du pick-and-roll pour isoler volontairement le grand d'en face, à savoir Marc Gasol, qui venait de switcher. En un-contre-un, les bolides ont déjà du mal à se coltiner TP, alors une tige de 2m16... Tony Parker isole Marc Gasol [youtube hd="0"]http://www.youtube.com/watch?v=3PRxG0529sk[/youtube] TP devient alors une menace létale  puisqu'il a alors la capacité de se créer un espace pour shooter ou évidemment driver. Dans ce cas, deux options : soit il termine au lay-up, soit il profite du fait d'avoir débordé l'intérieur pour dynamiter de l'intérieur l'organisation défensive adverse, qui aura été obligée d'envoyer un défenseur en aide. La sanction est immédiate : passe à l'opposé, souvent derrière la ligne à trois-points (Danny Green tourne à 43,1% dans ces playoffs, Kawhi Leonard à 41,7, Matt Bonner à 50). Voici deux exemples de pénétrations de Parker se terminant par un trois-points de Green. [youtube hd="0"]http://www.youtube.com/watch?v=LKdhF1nj6LU&NR=1&feature=endscreen[/youtube] [youtube hd="0"]http://www.youtube.com/watch?v=aeyjT1dp2KM[/youtube]

Quelle parade pour Miami ?

Le Heat ne pourra pas stopper Parker individuellement. Et si Erick Spoelstra souhaite s'aventurer sur ce terrain-là, James apparaît comme le seul joueur réellement capable de tenir un peu le meneur des Spurs. Par instants, on l'a vu surveiller Nate Robinson au 2e tour (parfois de très très près), et LBJ s'était déjà épisodiquement occupé de D-Rose lors des Finales de conf' 2011. Certaines séquences de ce résumé mettent en lumière le travail de James sur Rose. [youtube hd="0"]http://www.youtube.com/watch?v=pCNQ6AZpso4[/youtube] Cela devrait être le cas par séquences avec TP, mais il y a aussi de fortes chances que Pop cherche à tout prix à protéger son joyau en faisant "sauter" la défense de LeBron par le biais d'écrans appropriés. Si d'aventure Miami souhaite éteindre au maximum TP, la réponse à apporter devra être collective. Constamment s'adapter aux écrans en prenant les bonnes décisions (pas facile de suivre un joueur qui en a déjà pris 5 sur la même possession...), à savoir passer en-dessous, au-dessus, switcher, refuser l'écran, etc... Bref, COMMUNIQUER, pour perturber au mieux Parker, rarement perturbable sur la longueur. TP étant souvent décisif d'entrée de jeu, le collectif floridien devra s'atteler à "casser" d'entrée son confort, sous peine de le voir s'installer tranquillou dans sa routine, réciter ses systèmes, et permettre à San Antonio de creuser l'écart.

Complet comme jamais

Demandez aux Grizzlies : Parker n'a jamais été aussi complet dans sa carrière. Dans la même série, le meneur des Spurs a explosé son record de passes décisives en carrière (18 dans le match 2) et son record de points dans la saison (37 dans le match 4). C'est d'ailleurs assez fou : TP signe son record de points dans le match le plus important de la saison de San Antonio, celui qui envoie son équipe en Finale. Rien que ça. S'il joue au même niveau face à Miami que face à Memphis, les Spurs ne devraient pas être très loin de la vérité. Et TP du titre de MVP des Finales. Ses 18 assists [youtube hd="0"]http://www.youtube.com/watch?v=zmRb2N4RFuk[/youtube]   Ses 37 points (à 15/21) [youtube hd="0"]http://www.youtube.com/watch?v=uvoB9iG61ek[/youtube]   Comme ces images le montrent, TP s'est façonné un shoot bien fiable au fil des saisons, ce qui rend les choses encore plus pénibles pour ses adversaires. Dans ces playoffs, il tourne à 47,5% au tir. Son pourcentage à 3-pts (37,5%) constitue probablement son meilleur en carrière en postseason, si l'on tient compte du nombre de tirs tentés (1,7 en moyenne; en 2004, par exemple, TP tournait à 39,5, mais sur 4,3 tentatives).
"Il reste l'un des problèmes insolubles de cette postseason. Avec son shoot et ses pénétrations, les Spurs devraient représenter un défi considérable", pressent Rob Mahoney, de Sports Illustrated.
Ce shoot "midrange" (à 5-6m), TP l'affectionne tout particulièrement côté gauche (voir sa "Shot Charts"), où il peut déclencher après un décalage en dribble vers la gauche pour exécuter son mouvement. Voilà deux exemples parfaits de ce shoot "midrange". D'abord dans le match 4, face à Jarrett Jack, éparpillé "façon flipper" par les écrans successifs de Leonard, Green et Duncan. [youtube hd="0"]http://www.youtube.com/watch?v=oY5rrTU9U6Y[/youtube] Puis dans le match 5 face à Golden State. [youtube hd="0"]http://www.youtube.com/watch?v=-0uUuy8kpRw[/youtube]

Une centaine de coéquipiers différents...

Si ce n'est lui-même (il se troue rarement deux matches de suite), si ce ne sont ses jambes (douleurs au mollet et au tendon d'Achille contre les Warriors), qui pourra bien freiner l'élan de TP ? TP a promis à Duncan qu'il ferait tout pour que ce dernier termine "au top", comme David Robinson lors du deuxième sacre des Spurs en 2003. Puisque c'est son rôle cette saison, puisqu'il est le moteur de l'attaque texane, il va donc sûrement prendre le match à son compte, orchestrant la dimension collective des siens. Il est bien loin le temps où Pop envoyait Speedy Claxton (alors âgé de 23 ans) terminer le boulot lors des Finales 2003, face aux Nets de Jason Kidd. De l'eau a coulé sous les ponts depuis, c'est peu de le dire. Parker avait 21 ans l'année de son premier titre, il a aujourd'hui une décennie (et environ 900 matches) de plus au compteur. Surtout, il a appris de ses trois Finales gagnées, et son rendement a été croissant à chacune des ces trois conquêtes.
"J'ai lu un truc comme comme quoi Tim Duncan a connu plus de 130 coéquipiers différents depuis le début de sa carrière aux Spurs", raconte Steve Kerr, ancien partenaire de TP et TD aux Spurs (il a été champion avec les deux en 2003), dans l'excellent podcast B.S. Report de Bill Simmons.
TP ne doit pas être si loin de la centaine de coéquipiers rencontrés, ce qui pour un meneur implique des heures, des jours et des mois d'adaptation à de nouveaux profils de coéquipiers, de nouveaux systèmes, de nouvelles engueulades de Pop, etc... Pour Kerr (qui partage donc l'avis de Jalen Rose sur le sujet), les progrès de Parker saison après saison font du Français le meilleur point guard de la Ligue, devant les CP3, D-Will, Westbrook, Rondo ou encore D-Rose. Sous-médiatisation, quand tu nous tiens...
"Je l'aurais mis devant Kobe, dans la 1ère équipe NBA, par rapport à ce qu'il représente pour l'équipe, toutes ses qualités offensives, ses pénétrations, pour le fait que les Spurs gagnent. (...) Je pense que le succès de l'équipe devrait avoir un rapport avec ça (la nomination dans l'équipe n°1 - ndlr). A chaque fois qu'ils ont joué les Clippers, j'ai l'impression que Tony a pris le meilleur sur Chris Paul. C'est un matchup difficile pour Paul, parce que c'est difficile de lui courir après."
A cet instant de la conversation, Bill Simmons choisit de rebondir sur l'impact de Parker chez les Spurs.
Simmons : "Si tu échanges et que tu mets Tim avec Chris Paul, Paul aurait-il le même succès dans cette équipe des Spurs, avec Popovich, avec Duncan, avec leurs shooteurs ?"   Kerr, avec fermeté : "Non. Une partie du succès de Parker vient du succès de l'équipe des Spurs, des fondations qu'ils ont bâties (...). C'est ce qui rend le basket-ball magnifique : les pièces doivent bien s'assembler. Les Spurs ont établi de tellement bonnes fondations, il y a une telle compréhension de qui ils sont et de ce qu'ils essayent d'accomplir que, tandis que cette équipe tourne aujourd'hui autour de TP au lieu de Tim, elle est bâtie et coachée parfaitement. Tous ces shooteurs, tous ces gars qui pensent constamment à bouger la balle, à apporter le bon spacing... C'est magnifique de voir jouer les Spurs."
 

Jambes de 20 ans, shoot d'ancien

Pas du tout dans le même registre que les surpuissants Derrick Rose et Russell Westbrook, et ce même s'il attaque lui aussi le cercle avec férocité, Parker est également un joueur agréable à voir jouer, en ce qu'il adapte de mieux en mieux son jeu aux besoins de l'équipe à l'instant T. Comme le collectif des Spurs, diamant poli saison après saison (celui-là est sans doute l'un des meilleurs spécimens dans l'histoire de la franchise), il s'améliore avec le temps. Pour un meneur doté de caractéristiques athlétiques "normales" (pour la NBA, on s'entend, hein...), c'est impressionnant. Garder ses jambes de 20 ans tout en se "fabriquant" un shoot d'ancien, c'est un alliage or-argent très précieux. [youtube hd="0"]http://www.youtube.com/watch?v=NT0ERLZi9v4&feature=player_embedded[/youtube] [youtube hd="0"]http://www.youtube.com/watch?v=JmT5AgKKTwg&feature=player_embedded[/youtube] Comme se sont amusés à le remarquer les éditorialistes du site Grantland, Parker a aussi aiguisé son instinct de "tueur", allant jusqu'à lâcher un bon gros "FUCK!" face caméra dans le match 4 contre Memphis. Gasol venait de lui mettre un pain dans l'oeil (on imagine que TP est d'autant plus sensible des yeux que l'épisode Drake - Chris Brown a bien dû le faire flipper), et Parker, visiblement bien énervé, a répondu avec un shoot bien senti, accompagné, donc, de mots doux. Le général des Spurs, bel hommage à Avery Johnson, c'est bel et bien lui.
"C'est un honneur d'être LE gars pour une franchise comme celle-ci", confiait TP à FoxSports au moment de fêter son cinquième titre de Conférence, il y a quelques jours. "Timmy, Manu et tous les coéquipiers comptent sur moi. Pop affiche une telle confiance en moi qu'il me donne envie de jouer parfaitement. C'est pareil avec mes coéquipiers, ils me poussent à devenir meilleur."   "C'est grâce à lui si on en est là", lâchait Duncan après le prodigieux match 4 de son pote.
TD a raison : défenseur de bon niveau, le Français a livré une superbe bataille face à un Stephen Curry stratosphérique, avant de dégoûter les Grizzlies de l'excellent garde du corps Mike Conley (et on évitera de parler des Lakers, y'a pas eu de série). Ses stats dans ces playoffs 2013 :
  • 1er tour (4-0 vs Lakers) : 22,3 pts à 49,3% (20% à 3-pts), 6,5 assists, 3,3 rbds et 1,8 TO en 31,8 minutes.
  • 2e tour (4-2 vs Warriors) : 22,5 pts à 42,6% (45,5% à 3-pts), 6,2 assists, 4,7 assists et 2,5 TO en 38,8 minutes.
  • Finales de conf' (4-0 vs Grizzlies) : 24,5 pts à 53,2% (37,5% à 3-pts), 9,5 assists, 3,5 rbds et 4 TO en 39,5 minutes.
[youtube hd="0"]http://www.youtube.com/watch?v=IqqGTsCGTJ8&feature=player_embedded#at=46[/youtube]   Alors, général contre général ? Parker contre LeBron ? Dans un article intitulé "LeBron vs Le Parker", Steve Aschburner, de NBA.com, a déjà isolé ce match-up à distance comme étant la clef de la Finale. San Antonio ayant de l'impact à l'intérieur, et Miami n'aimant pas forcément ça (cf les dégâts réalisés par Roy Hibbert), Parker devrait profiter de chaque espace laissé vacant pour causer du tourment aux Floridiens. En face, LeBron sera au rendez-vous. Il l'a toujours été ces derniers mois, et le fait d'être titré l'été dernier contre OKC l'a visiblement décomplexé, libéré de toute pression (médias, public, etc...).

Prises à deux à venir ?

Il faudra être attentif aux choix de Spoelstra : faut-il se focaliser sur TP, multiplier les prises à deux et le couper au maximum de ses partenaires pour le forcer à effectuer de mauvaises passes ? Si cette option est choisie par le coach du Heat, il a intérêt à croiser les doigts que les coéquipiers de TP manquent de réussite, sinon la sanction sera immédiate. Faut-il laisser Chalmers, tantôt rusé, tantôt vicieux, se charger "au mieux" du bolide des Spurs ? De toute façon, l'ancien de KU ne pourra que freiner Parker, motivé comme jamais par l'idée de tenter un insolent 4/4 en Finales.
"C'est un sentiment incroyable. C'est très difficile d'aller en Finale, de gagner un championnat. Personnellement, j'avais 21 ans quand j'ai remporté le premier. Là, tu penses que c'est facile et que tu vas refaire le coup tous les ans. En 2007, on gagne notre troisième titre en cinq ans, et tu penses alors que ça va continuer. J'avais alors 25 ans, six années s'écoulent, et ça devient de plus en plus difficile. Chaque équipe veut te battre, c'est ce qui rend encore plus spécial le fait de revenir (en Finale) après toutes ces années jouées à un haut niveau avec le même entraîneur, le même Big 3, mais en changeant quelques éléments."
Pour les Spurs, la victoire en Finale passe presque nécessairement par une victoire lors de deux premières manches à Miami. Sans un grand TP, c'est injouable, et tout le monde, du ball boy des Spurs à LeBron James, le sait. Après avoir stoppé la franchise de l'un des meilleurs pivots du moment (Hibbert), le Heat va devoir stopper le meilleur meneur du moment, au sommet de sa carrière. Si on devait oser une comparaison cinématographique à la situation de TP, on évoquerait le film "Drive." OK, la scène d'intro défonce, avec la p'tite référence aux Clippers qui va bien. [vimeo]http://vimeo.com/51833852[/vimeo] Mais après, Ryan Gosling a bien du mal à passer la seconde. Le vrai "driver", c'est TP, pas Ryan Gosling. Dans tous les sens du terme. TP drive aussi bien son vis-à-vis que le jeu de son équipe, en route pour un cinquième titre. En fait TP, c'est tout l'inverse du film "Drive". Il monte souvent en puissance au fil de la saison, pour terminer en beauté. Voilà la suite arithmétique que va devoir résoudre le meneur des Spurs à partir de jeudi (match 1) :
  • Finales 2003 : 4-2 vs New Jersey (Duncan MVP). Stats de TP : 14 pts à 38,6% (42,9 à 3-pts), 4,2 assists, 3,2 rbds en 35,3 minutes.
  • Finales 2005 : 4-3 vs Detroit 4-3 (Duncan MVP). Stats de TP : 13,9 pts à 45,8% (14,3% à 3-pts), 3,4 assists, 2,4 rbds en 38,1 minutes.
  • Finales 2007 : 4-0 vs Cleveland (Parker MVP). Stats de TP : 24,5 pts à 56,8% (57,1% à 3-pts), 3,3 assists, 5 rbds en 37,8 minutes.
  • Finales 2013 : une page bleu-blanc-rouge à remplir...