Vis ma vie de rookie en NBA, Cody Zeller

Cody Zeller fait un début de saison discret, loin des agitations que suscitent habituellement un top 5 pick. L'intérieur des Bobcats a encore beaucoup à apprendre.

Antoine PimmelPar Antoine Pimmel | Publié  | BasketSession.com / NEWS
Juin 2013, draft NBA. Avec le quatrième choix, les Charlotte Bobcats misent sur Cody Zeller, le pivot longiligne des Indiana Hoosiers en NCAA. Le frère de Tyler (Cleveland Cavaliers) se dirige vers l’estrade afin de serrer la main de David Stern. Parqués dans la Time Warner Cable Arena, les supporteurs des Bobcats grondent. Alex Len, Ben McLemore, Trey Burke ou encore C.J. McCollum étaient disponibles. Les dirigeants semblent sûrs de leur choix. Quelques semaines plus tard, Al Jefferson s’engage avec la franchise et le front office rêve de l’association prometteuse entre « Big Al » et son rookie. Après un mois et demi de compétition, le bilan est plutôt mitigé. Le commandant Cody est cantonné au banc de touche. Josh McRoberts est venu lui souffler sa place dans la rotation. Dans l’ombre, le natif de l’Indiana se contente d’une quinzaine de minutes de match par-ci, par-là. Pour un rookie, c’est déjà pas mal. Pour un quatrième choix de draft, c’est un peu décevant.
« C’est une année pour apprendre », prévient déjà l’ancienne star NCAA au Charlotte Observer. « Je me sens bien meilleur qu’il y a un mois et j’espère que je serai encore plus fort dans un mois. »
Apprendre, encore, progresser, toujours. Cody Zeller a des qualités mais il doit retrouver sa confiance en lui. Il a très mal débuté la saison offensivement comme défensivement. Désormais, il se contente des tâches les plus simples, poser des écrans, ouvrir, prendre des rebonds et inscrire les paniers faciles. Il s’adapte peu à peu aux exigences NBA, notamment en défense.
« Son jeu offensif est bien plus développé que sa défense, comme la plupart des rookies », rappelle son coach, Steve Clifford. « La défense est tellement différente en NBA que je n’ai jamais vu un rookie qui était vraiment prêt. Les défenses sont basiques à l’université. Ce n’est pas possible en NBA vu les règles et la qualité des joueurs. Il y a un ajustement à faire. »
Cody Zeller n’est finalement pas « NBA ready » contrairement à ce que ses dirigeants ont pu penser fin juin. Mentalement, physiquement, défensivement, il a du chemin à accomplir. Mais les franchises sont en générales plus patientes avec les « grands ». Telle est la dure vie de rookie en NBA.
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