Le jour où Allen Iverson a pleuré après s’être fait détruire par Kevin Johnson

Peu de meneurs peuvent se vanter d’avoir dominé Allen Iverson. Kevin Johnson l'a carrément fait pleurer de rage.

Le jour où Allen Iverson a pleuré après s’être fait détruire par Kevin Johnson

Avant même de fouler des parquets NBA, Allen Iverson était l’un des joueurs les plus intrigants de sa génération. Avec son gabarit, les interrogations étaient nombreuses quant à sa capacité à réussir dans la grande ligue. Mais le n°1 de la Draft 1996 a fait taire les sceptiques dès ses débuts. Pour son premier match, The Answer plantait 30 points (et 6 passes) à des Milwaukee Bucks qui ne s’attendaient pas à un tel phénomène.

Malgré quelques trous d’air, Allen Iverson a dès le début enchaîné les cartons. C’est logiquement qu’il a été élu Rookie of the Year, finissant son premier exercice avec 23,5 pts, 4,1 rbds, 7,5 pds et 2,1 steals.

Pourtant sa saison rookie n’a pas toujours été facile. Il se souvient encore d’un match face à une véritable légende de la NBA des 90s, Kevin Johnson. Aujourd’hui, peu de gens se souviennent à quel point le meneur hyper athlétique des Phoenix Suns était fort. Allen Iverson, lui, s’en souvient.

Dans l’excellent podcast de Darius Miles et Quentin Richardson, il avait raconté il y a quelques temps comment Kevin Johnson l’a archi-dominé, lors d’un match de sa saison rookie.

« Je me souviens, j’étais rookie et personne ne m’avait botté les fesses auparavant. Pour de vrai, ça ne m’était jamais arrivé. Nous avons joué les Phoenix Suns et Kevin Johnson m’a collé 39, 9 et 9. Et ce n’est pas une question d’aptitudes athlétiques ou de quelque chose comme ça. Il était tellement plus intelligent que moi, il savait tout simplement comment jouer. J’étais juste comme un petit chiot.

Je me rappelle Mo Cheeks me dire après le match ‘un jour AI, c’est toi qui mettras 39, 9 et 9 à quelqu’un. Et j’étais vraiment en train de pleurer dans le vestiaire. Je n’avais jamais été détruit comme ça. C’est quelque chose dont je me souviendrai toujours, mais ça m’a aidé dans mon développement, à être et devenir qui je suis. »

Si sa mémoire lui joue des tours sur la ligne de stats exacte de Kevin Johnson (36 pts, 8 pds), l’anecdote permet de rappeler le niveau ahurissant de celui qui deviendrait plus tard maire de Sacramento.