Ces joueurs qui n’ont pas pu accomplir leur destinée – Partie 1

Avec moins de blessures et de malchance, certains joueurs auraient davantage marqué l'histoire de la NBA. Voici quelques uns d'entre eux.

Ces joueurs qui n’ont pas pu accomplir leur destinée – Partie 1

Dans une réalité alternative, certains joueurs auraient été des monstres sacrés en NBA, membres du Hall of Fame, triples MVP ou n'importe quel statut qu'un basketteur de génie est en droit de rêver d'atteindre. Malheureusement, dans le monde bien réel et concret, des blessures et des événements les ont contraint à se contenter d'une carrière acceptable et tristement courte par rapport à ce que leur talent leur permettait d'espérer.

Voici l'histoire de quelques uns d'entre eux.

Brandon Roy

Dans la longue liste des preuves que la ville de Portland est sans doute bâtie sur un cimetière indien maudit, la fin de carrière prématurée de Brandon Roy est bien placée. Kobe Bryant disait de l'arrière des Blazers qu'il était le joueur face auquel il avait le plus de mal à défendre parce qu'il n'avait strictement aucun point faible. C'est bien un joueur de cette trempe que la franchise de l'Oregon avait dans ses rangs à l'époque.

Trois fois All-Star de suite après une première sélection en tant que sophomore, Roy était de ces guards capables de changer le cours d'un match en quelques secondes avec la classe et le feu intérieur des plus grands. Il devait, avec LaMarcus Aldridge comme lieutenant, animer les ambitions de Portland et en faire un contender pour 10 ans. Malheureusement, dès 2011, Brandon Roy apprenait après une opérations aux deux genoux qu'il était victime d'un problème dégénératif. Ses genoux étaient condamnés et rien ne pourrait le sauver d'une retraite précoce.

Avant de quitter la scène (il tentera un retour sans succès avec Minnesota quelques années plus tard), Roy a quand même livré un show d'adieu exceptionnel et encore dans les mémoires des fans de Rip City. Lors du game 4 de la série face à Dallas, futur champion, Roy est à l'origine d'un comeback fabuleux avec quelques paniers venus d'ailleurs et un Rose Garden (un nom quand même sacrément plus style que le Moda Center) complètement en fusion.