Les 7 matches immanquables du début de saison

Le calendrier de la saison est tombé et on a sélectionné pour vous les affiches qui valent le coup d'oeil, entre comebacks houleux et intérêt sportif.

Les 7 matches immanquables du début de saison

24 octobre, Trae Young vs Luka Doncic

Depuis qu'Atlanta a fait le choix de préférer Trae Young à Luka Doncic en envoyant le Slovène à Dallas, la carrière des deux jeunes hommes est liée. Leurs parcours et leurs accomplissements seront sans cesse comparés pour savoir si le coup de poker de Travis Schenk, le General Manager des Hawks est un move de génie ou l'une des plus grosses erreurs de l'histoire. Dès le 24 octobre, les Mavs se rendent sur le parquet des Hawks. Young et Doncic seront donc face à face pour la première fois de leur vie et, on l'espère, pas pour la dernière fois. Les saines rivalités sont le sel de la NBA !

8 novembre, la revanche de Melo

Lorsque Carmelo Anthony entrera au Hall of Fame, il essaiera sans doute de ne pas évoquer cette unique et décevante saison à Oklahoma City. S'il ne s'est embrouillé avec personne, "Melo" s'est retrouvé en troisième option, éclipsé et très loin du niveau d'implication et d'enthousiasme que ne le requérait la situation. Le Thunder lui a fait comprendre que malgré son CV et sa réputation, un buy-out était préférable, bien que l'ancienne star des Knicks ait activé son option pour rester au préalable. Une petite humiliation que Carmelo Anthony va tenter d'effacer avec les Rockets tout au long de la saison, mais particulièrement en ce 8 novembre à la Chesapeake Arena

9 novembre, la bronca pour Hayward

La dramatique et horrifiante blessure qui a frappé Gordon Hayward la saison dernière lui a épargné un retour à Salt Lake City. Cette saison, dès le 9 novembre, il ne pourra pas y couper. Adoré par les fans du Jazz, qui en ont fait leur chouchou pendant des années, Hayward risque de recevoir un accueil un peu salé. Ce n'est pas tant son départ d'Utah qui a fâché le peuple local, mais la façon dont il a tergiversé et mis en scène son choix dans une lettre parue dans le Players' Tribune. Des sifflets assez copieux sont à prévoir.

15 novembre, encore la finale avant l'heure ?

A un match (et une blessure de Chris Paul ?) près, les Houston Rockets faisaient chuter les Golden State Warriors la saison dernière. Houston n'a pas pu oublier ce facteur durant l'été et s'est fixé pour objectif de prouver aux Warriors que leur place sur le trône de l'Ouest et de la ligue est précaire. Le 15 novembre, un mois après le début de la saison, les deux cracks de la Conférence seront face à face. A la maison, CP3, James Harden et leur crew vont vouloir marquer les esprits et frapper un grand coup.

21 novembre, LeBron, après la haine, la célébration

La dernière fois que LeBron James est revenu à Cleveland avec un autre maillot que celui des Cavs, le "King" et ses Amigos du Heat ont reçu des batteries de téléphone sur la tête et une bronca bien solide. Cette fois, on peut imaginer que pour sa première dans l'Ohio avec le maillot des Lakers, les fans locaux auront la reconnaissance du ventre. LeBron a tenu sa promesse de ramener un titre chez lui et devrait désormais pouvoir jouir d'un hommage en bonne et due forme plutôt que de subir un déferlement de haine. La Q-Arena devrait même rendre un magnifique hommage au meilleur joueur de son histoire, qui a en plus ouvert une école publique à quelques kilomètres du QG des Cavs...

2 janvier, le Staples va s'occuper de PG13

Lorsqu'il portait le maillot des Pacers, Paul George ne cachait pas son envie de rejoindre Los Angeles à l'avenir. Une fois tradé à OKC, il donnait également l'impression de n'être là qu'en transit avant de retrouver sa Californie et de porter le maillot des Lakers. Résultat, la situation de "PG13" s'est réglée à la vitesse de l'éclair durant la free agency, mais pas de la manière prévu quelques mois plus tôt. George a signé 4 ans avec le Thunder, sans même accorder ne serait-ce qu'un entretien à Magic Johnson. Sans doute ravi d'avoir récupéré LeBron James en "lot de consolation", le Staples Center ne manquera pas de faire comprendre à Paul George ce qu'il pense de sa prolongation de contrat...

3 janvier, San Antonio attend Kawhi

Les histoires d'amour se finissent généralement bien entre les Spurs et leurs joueurs historiques. La franchise texane s'arrange toujours pour éviter les drames. Elle n'a rien pu faire dans le cas de Kawhi Leonard. Tradé à Toronto après des mois d'énigmes, de silence et d'incompréhension, Leonard aurait pu être un immortel à San Antonio. MVP des Finales 2014, two-way player phénoménal, "The Klaw" est au contraire devenu un ennemi pour le public de l'AT&T Center. S'il daigne bien jouer avec les Raptors, il sera obligé de pointer le bout de son nez le 3 janvier sur les terres de ses anciens exploits. DeMar DeRozan, qui a fait le chemin inverse la mort dans l'âme, aura lui droit à un hommage phénoménal lors de la même affiche dans l'Ontario le mois suivant, le 22 février.