Abdur-Rahim prend sa retraite

Après 12 ans de bons les loyaux services, Shareef Abdur-Rahim a décidé hier de prendre sa retraite, mettant ainsi fin à l'une des carrières les plus paradoxales de ces dernières années. Shareef termine avec des stats tout à fait honorables (18,1 pts et 7,5 rbds en moyenne sur ses 12 saisons), et a même été […]

Après 12 ans de bons les loyaux services, Shareef Abdur-Rahim a décidé hier de prendre sa retraite, mettant ainsi fin à l'une des carrières les plus paradoxales de ces dernières années. Shareef termine avec des stats tout à fait honorables (18,1 pts et 7,5 rbds en moyenne sur ses 12 saisons), et a même été le 6ème joueur le plus jeune à atteindre la barre des 10 000 points en carrière, mais il restera également l'un des plus gros loosers de l'histoire de la NBA, puisqu'à part en 2006 avec les Kings, il n'a jamais gouté aux playoffs ! Il faut dire qu'il s'est trimballé de mauvaise team en mauvaise team toute sa vie (Grizzlies époque Vancouver, Atlanta, puis Portland et les Kings mais une fois que ces équipes étaient sur le retour), et on peut même s'étonner qu'il ait eu le cœur de continuer si longtemps. Ce sont finalement des problèmes récurrents avec son genou droit qui ont contraint cet ancien troisième choix de draft (1996) à jeter l'éponge. Opéré à deux reprises de ce même genou l'année dernière, il peinait toujours à retrouver ses sensations. "J'ai finalement réalisé que je ne retrouverai jamais le niveau physique nécessaire pour jouer en NBA", a-t-il déclaré. "Je souffre d'arthrite et mon genou ne me permet plus de faire les choses que j'avais l'habitude de faire, à mon meilleur niveau. C'est dur à accepter, mais c'est une réalité". A priori, les Kings devraient trouver une place pour Abdur-Rahim dans leur organisation, mais elle n'a pas encore été déterminée. Au final, le grand moment de sa carrière restera sa participation aux JO de 2000, à Sydney, d'où il est revenu avec une médaille d'or autour du cou... son seul et unique trophée en tant que joueur pro. Malgré les défaites Shareef a quand même eu ses bons moments C'est comme ça que tout a commencé