Andrés Nocioni : « C’était une intensité normale pour un Brésil-Argentine »

Deux prolongations pour déterminer un vainqueur, une salle en fusion et des prestations XXL des deux côtés du terrain. Ce Brésil-Argentine n'est pas prêt de sortir des mémoires.

Andrés Nocioni  : « C’était une intensité normale pour un Brésil-Argentine »
En termes de beaux matches, ces Jeux Olympiques de basket ne se sont pour l'instant pas montrer des plus avares. Quelques croûtes par-ci par-là, et encore... Mais ce Brésil-Argentine a sa place parmi les plus fabuleuses rencontres du tournoi. Plongé dans la fontaine de jouvence avant le coup d'envoi, Andrés Nocioni a éclaboussé la rencontre de son talent, 37 points et assassin derrière l'arc, avec un shoot dans les dernières secondes pour arracher la première prolongation, et bien aidé par un Facundo Campazzo intenable - de 11 ans son cadet- à 33 points. Une Carioca Arena en mode volcan, des acteurs à fond des deux côtés du terrain,  tout était réuni pour un match historique :
"C'est superbe. C'est une rivalité éternelle entre nous" se félicite Andrés Nocioni sur USA Today. "Ce qu'on a réalisé aujourd'hui c'est énorme", avant d'ajouter que "l'intensité était normale pour un Brésil-Argentine. Aujourd'hui, les fans ont porté l'équipe. C'était une bonne chose pour nous comme pour le Brésil." "Le coeur dont ont fait preuve nos joueurs est incroyable", appuie son coéquipier Manu Ginobili.
Même son de cloche de l'autre côté pour Leandro Barbosa, qui confirme la rivalité énorme entre les deux géants sud-américains :
"En dehors, nous sommes amis, mais sur le terrain la rivalité est là. On ne veut absolument pas perdre contre eux, et eux ne veulent vraiment pas perdre contre nous", explique celui qui portera à nouveau les couleurs des Phoenix Suns à la rentrée.
Un Barbosa qui a traversé la rencontre comme un spectre avant de décider d'éclabousser tout le monde de sa classe pendant la deuxième prolongation en tirant tout son pays par le col pour le relancer lorsque l'écart grandissait en faveur de l'Argentine. Mais qui a tout de même du mal à réaliser comment le match a pu échapper aux siens, eux qui tenaient pendant le temps réglementaire puis en première prolongation une avance confortable, avant de voir l'Argentine s'imposer sur le fil :
"C'est très difficile de comprendre comment nous avons perdu ce match. Nous l'avions entre nos mains."