Andrew Bynum : « Kobe a ralenti ma progression »

Andrew Bynum pense qu’il serait plus fort aujourd’hui s’il n’avait pas joué aussi longtemps avec Kobe.

Andrew Bynum : « Kobe a ralenti ma progression »
Dans un sport collectif comme le basket, il faut parfois faire un choix entre le succès collectif et le succès individuel. Durant ses sept saisons passées à Los Angeles, Andrew Bynum a remporté des titres et a connu sa première sélection au All-Star Game, mais selon lui, il aurait probablement pu développer son jeu bien plus s’il n’avait pas dû partager la lumière des projecteurs avec Kobe Bryant.
« Au début, je pense que ça m’a beaucoup aidé, parce qu’il attire tellement l’attention que c’est dur pour les adversaires de faire une prise à deux sur lui tout en restant concentré sur toi, donc ça m’a énormément aidé », a-t-il commencé par concéder.   « Plus tard, j’avais le sentiment que je pouvais recevoir plus la balle et faire plus de choses avec, donc je voyais clairement comment le fait de jouer avec lui pouvait ralentir mon développement. »
Pour une fois, au moins, Kobe Bryant et lui ont l’air d’être sur la même longueur d’ondes et Bryant reconnaissait que sa façon de dominer le jeu des Lakers avait probablement eu un impact sur l’évolution de Bynum.
« C’est sûr, parce que quand vous jouez avec moi vous devez de toute évidence sacrifier quelque chose. C’était la même chose quand Shaq et moi jouions ensemble. Dans une certaine mesure, on se limitait mutuellement. Donc, oui, c’est vrai. »
Pour autant, Kobe n’a pas du tout mal pris les propos d’Andrew Bynum et pense même qu’il aura encore l’occasion de devenir un véritable franchise player une fois qu’il sera remis sur pieds.
« Quand il sera de nouveau en forme, il sera la première option de leur attaque, il touchera bien plus la balle et vous verrez qu’il sortira des gros matches avec beaucoup plus de constance. »
Par contre, KB24 n’avait pas l’air d’être aussi convaincu par la nouvelle coupe de cheveux de son ancien pivot.
« Je ne sais pas ce qu’il fout avec cette permanente, mais il faut croire que c’est un trend setter. »
Hum, pas sûr que ça prenne non plus...