Andrew Wiggins voulait être transféré

Andrew Wiggins ne voulait pas débuter sa carrière de la sorte. Selon son ancien coach, Bill Self, il était ravi à l'idée d'être transféré.

Andrew Wiggins voulait être transféré
[caption id="attachment_175207" align="alignleft" width="300"] Andrew Wiggins, heureux.[/caption] Andrew Wiggins pourrait presque faire de la peine. Le Canadien est attendu comme une future star NBA et il a été choisi en première position de la dernière draft par les Cleveland Cavaliers. Et pourtant, il est toujours dans l’attente (à priori pour encore deux semaines). Dans l’attente du premier transfert de sa carrière, lui qui n’a pas encore posé les pieds sur un parquet à l’occasion d’un match officiel. Le jeune homme doit déjà apprendre à gérer cette situation compliquée quand ses camarades de promotion se réjouissent de débuter leur carrière en NBA. Il y a une dizaine de jours, alors que les spéculations autour d’un échange entre Kevin Love et le prodige de 19 ans occupaient déjà toute l’attention médiatique, Wiggins a déclaré son désir de jouer « pour une équipe qui le veut vraiment. » Visiblement, cette équipe ne serait pas Cleveland mais Minnesota. Les Wolves seront bientôt les heureux propriétaires d’un jeune basketteur attendu au tournant. Un premier transfert qui pourrait faire du bien à Andrew Wiggins, si l’on en croit les nouvelles déclarations de son ancien coach universitaire, Bill Self.
« Lorsque tout ceci a commencé, j’ai parlé avec Andrew et il m’a dit : ‘j’espère être transféré’. Je lui ai répondu que ce n’était pas ce qu’il voulait mais il a insisté : ‘coach, c’est ce que je veux. C’est ce qu’il y a de mieux pour moi. Je préfère jouer pour une équipe qui sera patiente avec moi et où je serai une pièce importante du puzzle plutôt que dans une autre où on me forcera à faire ceci ou cela. »
Il est difficile de comprendre le sens exact de cette déclaration, tout comme il est difficile de vérifier sa véracité. On peut y lire l’importance de la notion de patience pour Andrew Wiggins. Le jeune homme a du basket plein les mains mais il a conscience qu’il a besoin de temps pour se développer. La pression du titre à Cleveland l’aurait-elle usé ou l’aurait-elle poussé à se surpasser et à casser pour de bon cette image de joueur branché sur courant alternatif ? Cette question restera sans réponse. Espérons simplement que les Wolves, dont les différents dirigeants sont habitués aux cagades en tout genre depuis dix ans, sauront prendre soin de ce bijou.