Avery Bradley a mené la vie dure à Stephen Curry

Poussé dans ses retranchements par Avery Bradley, Stephen Curry a accueilli la sixième faute de son garde du corps du soir avec un profond soulagement...

Avery Bradley a mené la vie dure à Stephen Curry
Si sa progression a été freinée par de multiples blessures au cours des dernière saisons, Avery Bradley n'en reste pas moins l'un des défenseurs les plus coriaces de la ligue. L'arrière l'a une nouvelle fois prouvé cette nuit en livrant un combat de tous les instants face à Stephen Curry. Malmené par l'ancien 19ème choix de la Draft, la star de Golden State a en effet eu toutes les peines du monde à régler la mire, en témoigne sa maladresse aux tirs (9/27) et 8 balles perdues qui auraient pu coûter très chers aux Warriors. Heureusement pour le MVP en titre, le calvaire a pris fin en prolongation lorsque le chien de garde des C's a écopé d'une sixième faute synonyme d'exclusion, laissant ainsi son adversaire du soir guider les siens vers une 24ème victoire de rang.
« Ça été épuisant… Mais c’était fun », a confié le meneur des Warriors à Mass Live après ce combat épique. « Ces trois dernières années, ça a toujours été difficile de jouer contre lui. Il a dore le challenge et moi aussi. Je sais qu’il ne va pas aimer ça mais j’étais content qu’il prenne une sixième faute. »
Loin d'être déstabilisé par cet inhabituel manque de réussite, Stephen Curry n'a jamais baissé les bras pour finalement frôler le triple-double en terminant la partie avec 38 points au compteur, 11 rebonds et 8 passes en 47 minutes. De quoi frustrer encore un peu plus des Celtics qui on longtemps cru devenir la première équipe à faire tomber les Warriors avant de subir à leur tour la loi du champion en titre et de celui qui évolue sur une autre planète depuis le coup d'envoi de la saison.
« Je ne sais pas» , indique notamment Kelly Olynik quand on lui demande s'il avait un décelé une quelconque frustration chez le phénomène. « Il a quand même fini avec 40 points ou quelque chose comme ça... »
Certainement déçu d'être passé à côté d'un exploit retentissant qui aurait pu booster le moral de ses troupes, Brad Stevens a tenu à saluer le travail défensif de ses protégés qui ont multiplié les efforts pour tenter de limiter autant que possible le rayonnement du meilleur marqueur de la ligue.
« Je pense qu’on a été derrière lui toute la soirée. Le plus important, avec Steph, c’est de bloquer ses coupes dans le dos car quand vous commencez à faire le 'yo-yo' derrière lui, ça devient très compliqué. On a fait un énorme travail sur ça durant tout le match. Avery a été exclu mais Evan a fait un gros boulot. Il faut tout un groupe pour défendre sur lui. Cela ne dépend pas d'un seul joueur. »