Baron Davis : « Je n’aurais jamais pensé rejouer un jour »

De retour en D-League la nuit dernière, Baron Davis a savouré comme il se doit sa première apparition sur un parquet professionnel depuis quatre ans.

Baron Davis : « Je n’aurais jamais pensé rejouer un jour »
On l'avait cru perdu pour le basket, foudroyé par une terrible blessure au genou intervenue un soir de printemps 2012 et que l'on pensait synonyme de clap de fin pour l'ancienne vedette des Warriors. C'était sans compter sur la volonté et la détermination du bonhomme qui s'est depuis accroché à son rêve : celui de refouler une dernière fois les parquets de la Grande Ligue avant de prendre une retraite bien méritée. A 36 ans, Baron Davis a finalement atteint son objectif, non pas en NBA mais en D-League, sous la tunique des Delaware 87ers, franchise affiliée aux Sixers. Un retour en douceur pour l'ancien numéro 3 de la Draft (8 points à 3/11 , 4 passes et 3 interceptions en 19 minutes) ce qui ne l'a pas empêché de savourer sa première apparition sur un terrain professionnel depuis près de 4 ans.
« Je n’aurais jamais pensé rejouer un jour », confiait-il d'ailleurs à ESPN après cette grande première. « Je prends ça comme une nouvelle expérience. Je pense qu’il s’est passé beaucoup de choses dans mon cerveau. Je jouais, j’étais bien là mais j’ai eu quelques moments d’absence. »
Celui qui avait pris pour habitude d'assurer le show lors de ses plus belles années s'est même permis de se rappeler au souvenir de sa lointaine jeunesse en s'offrant un dunk à deux mains sur une contre-attaque.
« J’ai cru que LeBron James arrivait pour me contrer. Je ne voulais pas faire un lay up. Une fois en l’air, je me suis dit que j’allais tenter le coup. »
De quoi évacuer quatre longues années d'errance et de doute pour "B-Diddy" qui entend désormais tout mettre en oeuvre pour retrouver un niveau décent dans l'espoir de prétendre à un véritable come back en NBA.
« Quand je me suis blessé, c’est comme si j’avais voulu être frappé d’amnésie et oublier que j’avais été un joueur de basket. Et je suis arrivé jusqu’ici, ce qui est déjà dingue. C’est ma NBA désormais. »