"J'ai aussi joué au rugby, mais faire du foot australien m'a rendu beaucoup plus physique sur le terrain. On s'habitue à prendre des coups constamment et à s'appliquer sur les prises de balle", raconte Simmons sur PickandRoll.On sait qu'une mixtape ne remplace pas un match complet, qui plus est au plus haut niveau, mais celle réalisée sur son année senior à Montverde vaut franchement le coup d'oeil. https://www.youtube.com/watch?v=KnjzoTBNwGo [superquote pos="d"]"Lorsqu'il entre dans une pièce, tout le monde devient silencieux. Ces choses arrivent parfois, mais avec des stars NBA".[/superquote]De l'aveu des journalistes qui le suivent de près depuis son arrivée sur le sol américain il y a deux ans et demi, Ben Simmons n'est pas seulement impressionnant sur le terrain. En termes de charisme, de confiance en lui et de maturité, beaucoup de scouts et d'experts ont été bluffés. "Lorsque Ben Simmons entre dans une pièce, tout le monde devient silencieux. Ce phénomène n'est pas propre à lui. Je couvre la NBA et ces choses-là arrivent parfois. Sauf que d'habitude, il s'agit de stars comme Kobe Bryant", raconte Ulgun Uluc, de P&R. Evidemment courtisé par les meilleures universités du pays, l'intéressé a doublement surpris quant au choix de sa fac. Non seulement il annoncé sa déci fin 2013, alors qu'il lui restait presque deux ans de lycée à effectuer, mais celui-ci s'est porté vers un établissement certes bien connu, mais qui ne fait plus partie du gratin aujourd'hui : la Lousiana State University, aka LSU. Plutôt que rejoindre une écurie comme Kentucky ou Duke pour s'allier avec d'autres énormes prospects de sa génération et tenter de remporter le titre NCAA, Simmons a préféré opter pour une équipe où Dave Patrick, son parrain et le meilleur ami de son père, est coach adjoint.
"Mon expérience au lycée s'est bien passée puisque je savais déjà où j'irai à la fac ensuite. Je n'ai pas eu à me soucier des tractations et des rumeurs éventuelles sur mon choix futur. J'étais concentré sur mon jeu et prêt à rejoindre LSU une fois mon cursus terminé", explique Ben Simmons sur P&R.L'opportunité d'être le maillon fort de la chaîne à LSU est aussi une preuve des envies précoces de leadership de Simmons. Le fils de Dave, un New Yorkais devenu star en Australie pour y avoir joué 13 ans au plus haut niveau, parait prêt à endosser des responsabilités importantes lors de ce qui devrait être sa seule saison en NCAA.
"Je suis devenu plus fort ces derniers mois et mon QI basket s'est développé en jouant contre des adversaires plus âgés et plus matures que moi. Je me suis aussi concentré sur mon envie de devenir un shooteur fiable, c'est important. Je pense qu'avec ces qualités je serai un bon meneur d'hommes à LSU. Être un leader, c'est quelque chose que l'on a en soi à la base et je pense que c'est mon cas".Arrivé sur le campus de Baton Rouge, la capitale de l'état, au tout début de l'été, Ben Simmons s'est rapidement acclimaté à son nouvel environnement et portera le maillot des Tigers dans les prochains jours lors d'une tournée... en Australie. Un retour au bercail agréable pour lui, qui rêve déjà de participer aux Jeux Olympiques de 2016 à Rio.
"Je vais voir si c'est possible de faire partie des Boomers pour les JO. Ce serait vraiment génial parce que c'est un contexte parfait pour représenter son pays. Je rêve de ramener une médaille. De toute façon, je compte bien disputer plusieurs olympiades quoi qu'il arrive. Représenter mon pays est un honneur et je veux me mesurer aux meilleurs joueurs du monde. J'aurai déjà l'occasion de prouver ce que je vaux à la fac contre des adversaires que je retrouverai plus tard dans ma carrière..."On vous conseille donc, pour la saison NCAA qui s'annonce, de ne pas vous focaliser sur Duke et Kentucky, qui seront encore les deux favoris naturels pour le titre. Dans la Southeastern Conference, un ailier australien surdoué fera tout pour être le deuxième numéro 1 de Draft de l'histoire des Tigers après Shaquille O'Neal, avant d'accomplir sa destinée dans la grande ligue.