Blake Griffin explique pourquoi il ne veut pas de droit de veto

Contrairement à d'autres stars, Blake Griffin n'avait aucun moyen de refuser son transfert aux Detroit Pistons. Mais peu importe, il ne voulait pas d'une telle clause.

Blake Griffin explique pourquoi il ne veut pas de droit de veto
C'est la mode en NBA : accepter une année de moins, un salaire un peu réduit ou sacrifier quelques primes pour bénéficier d'une clause d'intransférabilité. Elle est essentiellement réservée aux superstars (et aux joueurs arrivés au terme de leur contrat rookie qui signent pour deux ans dans la foulée). Blake Griffin n'a pas négocié un tel artifice au moment de resigner avec les Los Angeles Clippers pour 171 millions sur cinq ans en juillet dernier.

"Au moment où j'ai signé, Melo était pris dans cette histoire de clause d'intransférabilité avec New York. Je ne pense même pas que c'était une option pour moi. Je veux jouer pour une équipe qui veut de moi et ce n'était visiblement pas le cas des Clippers", lâchait l'intérieur All-Star lors de sa première conférence de presse avec les Detroit Pistons.

Sans droit de veto, Blake Griffin a été envoyé aux Pistons du jour au lendemain. Et il a même appris l'échange sur Twitter. Choquant. Mais il s'explique donc en faisant référence au cas de Carmelo Anthony. Ce dernier disposait d'une clause d'intransférabilité. Mais elle a justement posé problème. Les New York Knicks ne voulaient plus de lui et ils ont tout fait pour le convaincre d'abandonner son droit de regard. Avant d'être envoyé au Oklahoma City Thunder. Blake Griffin ne voulait pas vivre ça. Il ne s'attendait certainement pas à être transféré six mois après la signature d'un deal aussi massif...