Comment les Celtics ont relancé les finales de Conférence

Menés de 12 points dès l’entame de match, les Boston Celtics ont finalement trouvé les ressources pour inverser la tendance.

Comment les Celtics ont relancé les finales de Conférence
« Win or Go Home. » Les joueurs des Boston Celtics connaissent l’enjeu. Menés 3-1 avant l’entre-deux hier soir, ils savaient qu’une défaite serait synonyme d’élimination et qu’il était donc primordial de s’appliquer d’entée de jeu. Raté. Très dynamiques mais peut-être nerveux, les hommes de Brad Stevens ont eu beaucoup de mal à se canaliser. Et du coup, il accusait déjà 8 points de retard après douze minutes – après en avoir compté 12 – avec un vilain 25% de réussites aux tirs et plusieurs mauvaises décisions. Heureusement, Enes Kanter a apporté un peu de sérénité – cette phrase est folle – avec son scoring sous les arceaux. Ils sont rentrés petit à petit dans la partie. Et à la pause, l’écart était de 7 points en faveur du Miami Heat. CQFR : Les Celtics sauvés grâce à Tatum et une énorme deuxième mi-temps
« On savait qu’on avait joué la première mi-temps avec beaucoup d’énergie mais cette énergie était mal contrôlée. Je me souviens que Kemba nous a dit à la mi-temps qu’il fallait qu’on pose un peu plus le jeu. On avait le bon état d’esprit mais ça partait dans les sens. Une fois que nous nous sommes concentrés un peu plus tout en gardant la même intensité, tout s’est bien passé », commentait Jaylen Brown.
Le calme est revenu… avant la tempête. L’ouragan des Celtics qui s’est abattu sur le Heat au retour des vestiaires. Avec un troisième quart temps assez monstrueux. 41 points inscrits en 12 minutes. Contre 25 pour l’équipe de South Beach. En quelques minutes, Boston a effacé son déficit pour ensuite creuser l’écart. Miami a pourtant marqué en premier avant d’encaisser un 13-0. Puis un 7-0. Avec entre les deux un panier à trois-points de Goran Dragic.
« Tout le monde était un peu anxieux, tout le monde voulait bien faire. On connait l’enjeu. Mais dans le même temps, il fallait qu’on se relaxe. Que l’on respire un grand coup. On sait à quel point chaque possession est importante. Mais il faut quand même jouer relâcher et c’était le message à la mi-temps », racontait Jayson Tatum.
L’ailier All-Star est l’un des symboles de ce coup de chaud des Celtics. Il était désireux de se rattraper après avoir marqué zéro point lors de la première mi-temps du game 4. Mais là encore, c’est après la pause que Tatum a vraiment fait la différence. Avec notamment 17 de ses 31 points (mais aussi 10 rebonds et 6 passes) inscrits dans le troisième quart temps. En patron. Dans son sillage, Boston a pris le contrôle… puis le large, sous l’impulsion de Jaylen Brown (28 pts) et Daniel Theis (15). Ça donne une belle victoire à l’arrivée. Mais il faudra reproduire le même type d’efforts, avec la même application, pour éviter l’élimination au prochain match. C’est simple, les Celtics n’ont plus le droit à l’erreur.