Brad Stevens est un génie, la preuve par Evan Turner

Les performances récentes d'Evan Turner avec les Boston Celtics apportent un peu plus de poids à la théorie selon laquelle Brad Stevens est un être supérieur.

[caption id="attachment_118080" align="alignleft" width="300"] Une tête de mec qui réussit.[/caption] Au cas où vous ne l’auriez pas encore remarqué, nous avons commencé à lancer une vaste campagne de propagande ayant pour but de vous convaincre que Brad Stevens est un coach génial. Parce après tout, c’est vrai, il est vraiment génial. Les arguments pour le prouver sont parfois assez faciles à trouver. Non, nous ne mentionnerons même pas la huitième place – qualificative pour les playoffs – des Boston Celtics malgré les blessures de certains joueurs majeurs comme Isaiah Thomas ou Jared Sullinger et malgré les transferts de Rajon Rondo et Jeff Green, les deux meilleurs éléments de la franchise avant le début de la saison. Avec un effectif jeune et essentiellement composé de futurs bons joueurs de rotation, le coach passé par l’université de Butler – qu’il a mené en finale de la March Madness à deux reprises – fait des miracles. Mais non, ce n’est pas l’argument que nous avancerons aujourd’hui (enfin juste un peu, pour la forme). Pour se rendre compte à quel point Brad Stevens est génial, il suffit de jeter un œil aux performances récentes d’Evan Turner. L’ancien deuxième choix de draft était au fond du trou après sa demi-saison catastrophique aux Indiana Pacers l’an passé. Il a finalement parfaitement rebondi à Boston où il a déjà cumulé deux triple-double et quelques tirs pour la gagne au buzzer (NB : ses coéquipiers n’ont toujours pas l’air de l’apprécier, pour preuve ce tir victorieux qu’il a célébré… seul un peu plus tôt dans la saison).
« Il sait jouer », affirme Brad Stevens au sujet de son poulain. « Il est sans doute plus à l’aise au sein de notre système. Il a joué pour quatre coaches différents en quatre ans. »
Le tacticien des Celtics la joue modeste et met en avant le système de son équipe. Un système qu’il met lui-même en place et dont même Gregg Popovich s’inspire. THE GREAT GREGG POPOVICH. Stevens est en passe de faire d’Evan Turner un joueur crédible à la mène (pause… relecture de la phrase…). Il avait déjà fait de même la saison dernière avec Jordan Crawford. Le jeune soliste s’était vu aligné au poste de meneur par Brad Stevens. Résultat ? Il a cumulé 13,7 pts et 5,7 pds de moyenne sur 39 matches et les Celtics ont pu le refourguer aux Warriors dans un deal à trois équipes, récupérant ainsi deux tours de draft au premier tour en provenance du Heat. Où se trouve Jordan Crawford maintenant qu’il ne joue plus pour Stevens ? Et bien il n’est plus en NBA, tout simplement.