Brandon Ingram, premier choix par défaut ?

Bombardé soudainement en tête de certaines mocks drafts, Brandon Ingram ne serait probablement pas un top pick au sein d'une cuvée "plus forte".

Antoine PimmelPar Antoine Pimmel | Publié  | BasketSession.com / NEWS
Brandon Ingram, premier choix par défaut ?
Les doutes entourant la personnalité, le leadership et la maturité de Ben Simmons ont profité à Brandon Ingram. L'ailier longiligne de Duke est désormais présenté comme un possible futur premier choix de draft, un statut qu'il est susceptible de gagner définitivement pendant la March Madness s'il parvient à faire briller les Blue Devils. Le natif de Kinston, Caroline du Nord, n'a pourtant pas le standing de la plupart des joueurs draftés aussi haut lors des années précédentes. Selon ESPN, Ingram aurait été le deuxième choix de la draft qu'à une seule reprise lors des neuf dernières saisons : en 2012, derrière l'intouchable Anthony Davis. Il est important de fortement nuancer cette hypothèse avancée par Kevin Pelton, un analyste US qui est plus un mathématicien qu'un vrai spécialiste - et ce sans manquer de respect. Pelton fait partie de cette branche d'ESPN investi dans les chiffres, qui produit des statistiques très intéressantes mais qui a aussi tendance à se reposer... uniquement sur les nombres pour quantifier ou évaluer le potentiel d'un joueur. Sans la jouer vieux jeu, les statistiques sont des données primordiales mais elles ne peuvent retranscrire la personnalité d'un joueur. Et c'est bien la raison pour laquelle Ben Simmons n'est plus présenté comme l'unique candidat au premier choix de draft. Surtout, il est étonnant que Brandon Ingram soit le deuxième choix potentiel de la draft 2012 mais pas de la cuvée 2013 par exemple. En 2012, Damian Lillard (sixième choix), Bradley Beal (troisième), Andre Drummond (neuvième) ou encore Harrison Barnes (septième) disposaient d'un potentiel intéressant (qui se confirme aujourd'hui en NBA) alors que la cuvée d'après est nettement plus pauvre. Brandon Ingram tournait à 16,8 points (41% derrière la ligne à trois-points) et 6,8 rebonds pour sa première - et certainement unique - saison à Duke.  
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