Josh Smith et Brandon Jennings enfin décisifs

Josh Smith et Brandon Jennings ont assuré en fin de match cette nuit. Mais ce ne fut pas toujours le cas cette saison. Les Pistons souffrent à chaque fin de rencontre.

Antoine PimmelPar Antoine Pimmel | Publié  | BasketSession.com / MAGAZINES / Focus
Josh Smith et Brandon Jennings enfin décisifs
Josh Smith et Brandon Jennings n’ont pas rendu une feuille de statistiques particulièrement brillante cette nuit face au Miami Heat. L’ailier des Pistons a shooté à 21 reprises pour seulement 7 paniers inscrits et son coéquipier a perdu 7 ballons sans distribuer autant de passes décisives qu’à l’accoutumée. Mais Detroit est reparti avec la victoire et c’est l’essentiel. Les joueurs de Maurice Cheeks ont mis fin à une série de dix victoires consécutives des doubles champions NBA en titre. « Motor City » n’est pas passée loin de la défaite. Après avoir mené de 17 points, les Pistons ne sont écroulés face à la pression défensive du Heat. Pertes de balle sur pertes de balle pour Detroit, contre-attaques sur contre-attaques pour Miami. C’est bien l’un des problèmes des coéquipiers de Jennings cette saison : ils sont à court de solution dans le money time.
« Pour être honnête c’est frustrant mais on doit trouver des solutions », explique le meneur de jeu au Detroit News.
Quel système mettre en place ? A qui confier le ballon ? Hier soir, les deux préposés franchise players se sont illustrés en fin de match. Enfin. Jennings a envoyé une banderille à trois-points à quatre minutes du terme pour redonner six points d’avance à son équipe. Une minute plus tard, Josh Smith donnait encore un peu d'air à ses coéquipiers. Game over pour Miami. Mais il s’en est fallu de peu. Depuis le début de la saison, les Pistons se font dominer en seconde période. Dès que l’intensité augmente d’un cran et que la défense se resserre sur les intérieurs (Drummond et Monroe), Detroit souffre.
"On ne se rend pas compte qu'on devrait toujours jouer comme si on était dans l'urgence", se plaint Rodney Stuckey. "On fait les systèmes comme si on les répétait à vide au lieu de jouer comme on le fait en début de match, en étant agressifs et en s'aidant les uns les autres. Ça nous tue depuis le début de la saison."
Rodney Stuckey peut légitimement se plaindre. Il est souvent l’un des seuls joueurs à faire la différence en attaque en fin de match. Les Pistons n’ont pas encore une véritable identité. Et comme souvent, les équipes sans fond de jeu sont à la peine face à une défense plus intense. Manque de solutions, manque de mouvements, isolations à outrance… Detroit doit encore progresser dans ce domaine. La franchise risque de s’en remettre bien trop souvent aux exploits de Stuckey, Brandon Jennings ou Josh Smith en fin de match (une mention pour Greg Monroe). Vu la nullité de la Conférence Est, ça pourrait suffire pour se qualifier en playoffs. Maurice Cheeks refuse de s’inquiéter pour l’instant.
« Je trouve que l’on progresse en défense et en attaque. Nos premières périodes sont très bonnes. C’est un peu plus dur pour nous en deuxième. Si nous arrivons à jouer ensemble durant l’intégralité du match, nous serons bons. »
Detroit a du potentiel, cela ne fait aucun doute. En revanche, les joueurs devront se trouver une identité et se serrer les coudes dans les moments les plus difficiles de chaque matches pour espérer viser plus qu’une simple lutte pour une qualification en playoffs.
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